Thomas Siniecki, Media365 : publié le dimanche 11 août 2024 à 15h50
La ministre des Sports, qui quittera le gouvernement après Paris 2024, profite de son dernier jour olympique.
Amélie Oudéa-Castéra était présente avec Claude Onesta dimanche matin au Club France, afin de tirer déjà le bilan de Paris 2024 (en compagnie également de Jackson Richardson, chef de mission de la délégation française, ainsi que de David Lappartient et Marie-Amélie Le Fur, présidents respectifs du CNOSF et du CPSF paralympique). La ministre annonce que "le top 5 devient notre objectif durable" et que le but pour les Jeux paralympiques sera de finir dans le top 8.
"Les symboles de la cérémonie de clôture seront encore très forts"
Plus largement, elle anticipe déjà les retombées sur le sport français amateur : "Des Jeux réussis à la maison doivent nous permettre d'aller chercher 10 à 15% de plus en licenciés. Et 15% de 16,5 millions, ça veut dire 2,5 millions de licenciés supplémentaires. Au global, en comptant aussi les gens qui ne sont pas licenciés, on devrait être à 3,5 millions de pratiquants en plus." Invitée aussi sur RMC, la ministre des Sports rappelle que tous les records ont désormais été battus au niveau sportif, au total et dans les trois métaux pris séparément (or, argent et bronze).
Quant à la cérémonie de clôture, à nouveau très attendue dimanche soir au Stade de France, elle s'annonce "formidable" selon la dirigeante démissionnaire (sur BFM TV) : "On fait confiance au génie artistique de Thomas Jolly et Thierry Reboul, avec Victor Le Masne à la musique, des danseurs, des acrobates et nos grands groupes pop électro de cette French Touch aimée dans le monde entier. Les lumières seront magnifiques et les symboles encore très forts avec la passation vers Los Angeles." Cette très grande soirée verra encore plus d'athlètes que d'habitude participer à l'ultime parade, d'après Oudéa-Castéra, qui s'en remet enfin à la liberté artistique totale de Thomas Jolly comme pour la cérémonie d'ouverture, "en l'aidant au maximum quand il a eu besoin de nous".