Paul Rouget, Media365 : publié le samedi 27 janvier 2024 à 13h03
On en sait désormais plus sur la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques de Paris 2024, qui va raconter "une histoire de ce qu'est, et de ce que sera, la France", selon son directeur artistique Thomas Jolly.
"Le monde entier regarde Paris". Telle est la philosophie de la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques de Paris 2024 qui, pour la première fois de l'histoire, ne se déroulera pas dans un stade mais sur la Seine, le 26 juillet, avec des cérémonies protocolaires au pied de la Tour Eiffel. "Le récit que nous avons écrit raconte une histoire de ce qu'est la France - présente le long du fleuve avec tous ses monuments - et de ce que sera la France. J'ai envie que chaque spectateur se sente représenté. La France, c'est à la fois Edith Piaf mais aussi le rappeur Jul et la cantatrice Natalie Dessay. C'est tout un tas de genres musicaux. La France, c'est le fromage mais aussi le bretzel, le couscous. C'est tout un tas de diversité. L'idée est de redire que la France est un récit qui s'enrichit en permanence", détaille à l'AFP Thomas Jolly (photo), directeur artistique de la cérémonie.
"Le spectacle ne pourra pas être répété sur place"
L'acteur et metteur en scène reconnaît par ailleurs qu'il "reste 10% de (son) projet à réadapter" suite à l'étude de faisabilité, car "la Seine n'a pas la même profondeur d'un endroit à un autre et le vent ne s'engouffre pas de la même manière selon tel ou tel pont", rappelle-t-il encore. Et de détailler ensuite l'"énorme logistique" de cette cérémonie avec près de 200 bateaux sur la Seine, dont la moitié pour les délégations. Thomas Jolly confirme aussi que "le spectacle ne pourra pas être répété sur place. Les répétitions auront lieu à la fois en intérieur, dans de très grands hangars et sur une base nautique, pour tout ce qui va se dérouler avec l'eau comme matériau. Ce seront des répétitions toutes morcelées. Sur les derniers jours, on va pouvoir les mettre bout à bout pour que tout le monde découvre l'assemblage final le soir de la cérémonie." Concernant le volet sécuritaire, qui pose beaucoup question, et d'éventuelles intempéries, il explique qu'il y a "une multitude de plans dits de « contingence ». Par exemple, s'il pleut, on sait qu'à tel niveau de prévision, on va distribuer des ponchos. On liste tout ce qui peut se passer et quelles sont les réponses qu'on va pouvoir apporter, déclare-t-il encore. On a tout un tas de plans possibles. Mais le site de la cérémonie restera la Seine. Et ça restera ouvert au grand public dans la ville."