Paris 2024 : Macron et les "plans B" pour la cérémonie d'ouverture

Paris 2024 : Macron et les "plans B" pour la cérémonie d'ouverture ©Panoramic, Media365
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Paul Rouget, Media365 : publié le jeudi 21 décembre 2023 à 10h31

Le chef de l'Etat a reconnu qu'il y avait bien des "plans B" et même des "plans C" pour la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques de Paris 2024, "en cas de menace potentielle".

Une question de sémantique ? Alors qu'Amélie Oudéa-Castéra n'a eu de cesse de marteler qu'il n'y avait "pas de plan B" pour la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques de Paris 2024, prévue sur la Seine le 26 juillet prochain, et ce malgré "un défi sécuritaire tout particulier", Emmanuel Macron a semblé contredire sa ministre des Sports mercredi sur France 5. "Il y a évidemment des plans B, des plans C", a déclaré le président de la République, précisant que ce plan B interviendrait "en cas de menace potentielle". "Si vous avez une montée des tensions internationales ou régionales, si vous avez une série d'attaques", comme en novembre 2015, a-t-il ajouté. "C'est un événement qui se fera dans les meilleurs standards de sécurité, d'accompagnement. Et donc on prévoit tous les scénarios et on s'adaptera à tous les scénarios. Mais ça ne doit pas nous empêcher de rêver. Et moi, j'ai bon espoir qu'on puisse rêver."

Une programmation bouleversée ?

Fin octobre, David Douillet, double champion olympique de judo et ancien ministre des Sports (2011-2012), avait été l'un des premiers à évoquer un "plan B" pour cette première cérémonie d'ouverture de l'histoire des JO à ne pas se dérouler dans un stade. "J'espère que la situation géopolitique sera plus apaisée pour que l'on vive des Jeux sereins, organisés dans les meilleures conditions possibles. Si la veille, les voyants sont rouge cramoisi quant aux risques d'attentat, il faudra un plan B pour la cérémonie d'ouverture", avait-il ainsi dans un entretien accordé à La Tribune. Oudéa-Castéra lui avait d'abord répondu que ce n'était pas envisagé, avant de se montrer moins catégorique au début du mois. "Il n'y pas de plan B. On a un plan A dans lequel il y a plusieurs plans bis, expliquait l'ancienne tenniswoman sur France Inter. On a un certain nombre de variables d'ajustement. C'est le cas pour l'artistique, qui ne sera finalisé qu'au printemps avec des capacités à moduler, à réduire certains pans de cette programmation." Une programmation qui pourrait donc être bouleversée à en croire le chef de l'Etat.

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