Paul Rouget, Media365 : publié le lundi 23 octobre 2023 à 13h44
C'est le souhait de David Douillet, ancien ministre des Sports et double champion olympique de judo, pour qui les organisateurs devraient penser à une alternative pour la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques de Paris 2024, étant donné le contexte actuel.
Pour la première fois programmée en plein air, sur les bords de la Seine, la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques de Paris 2024, qui aura lieu le 26 juillet prochain, s'annonce grandiose. Si elle a lieu comme prévu... Car pour David Douillet, ancien ministre des Sports et double champion olympique, il faudrait réfléchir à une alternative étant donné le contexte actuel, particulièrement tendu, avec le nouvel assassinat d'un professeur, à Arras, et l'embrasement du conflit entre Israël et le Hamas. "J'espère que la situation géopolitique sera plus apaisée pour que l'on vive des Jeux sereins, organisés dans les meilleures conditions possibles. Si la veille, les voyants sont rouge cramoisi quant aux risques d'attentat, il faudra un plan B pour la cérémonie d'ouverture", a ainsi confié l'ex-judoka dans un entretien accordé à La Tribune.
"Pas d'autre alternative" pour Estanguet
Mais pour Tony Estanguet, "il n'y a pas d'autre alternative pour la cérémonie d'ouverture. Cela n'a jamais été envisagé. On a pris plus d'un an pour prendre la décision de faire la cérémonie d'ouverture à cet endroit pour garantir la sécurité. À partir de là, on sait que c'est possible et après, comme pour le reste, on adaptera", a déclaré à L'Equipe Tony Estanguet, le président du comité d'organisation, avant de rappeler : "Il faut s'en souvenir, mais quand nous avons lancé ce projet, c'était à un moment où la France avait été attaquée. Depuis le début, les autorités et Paris 2024 font en sorte que la sécurité soit la priorité numéro 1 pour le succès des Jeux. Chaque décision que nous prenons est partagée avec les plus hautes autorités pour s'assurer que la sécurité est garantie. On ne va pas changer nos plans en fonction de ce qui arrive en ce moment parce que, depuis le début, nous sommes au meilleur niveau en matière de sécurité." Pas de quoi vraiment convaincre Douillet, qui s'en est expliqué : "Je ne vois pas l'État français et les organisateurs prendre des risques insensés pour la population."