Mathieu Warnier, Media365 : publié le jeudi 22 août 2024 à 20h40
Alors que les Jeux Paralympiques de Paris 2024 s'ouvriront le 28 août prochain, le CIP a confirmé que les athlètes participant aux épreuves ont l'interdiction formelle d'arborer les anneaux olympiques, sous peine de sanction.
Paris va vibrer à l'heure des Jeux Paralympiques. Le 28 août prochain, la Place de la Concorde et l'Avenue des Champs-Elysées accueilleront la cérémonie d'ouverture avec les épreuves qui démarreront dès le lendemain. A cette occasion, l'emblème du Comité International Paralympique (CIP) sera largement visible sur les sites de compétition. Malgré une collaboration avec le Comité International Olympique (CIO) débutée en 2000 et prolongée jusqu'en 2032 en marge des Jeux Olympiques d'hiver de Pyeongchang en 2018, le CIP compte bien maintenir son indépendance et éviter de voir les anneaux olympiques prendre le pas sur les « agitos » rouge, bleu et vert qui forment son symbole. C'est pour cela qu'une règle mise en place lors des Jeux Paralympiques organisés à Londres en 2012 interdit formellement les apparitions des anneaux olympiques sur le corps des athlètes par l'intermédiaire de tatouages. Cette dernière a même été renforcée pour les Jeux Paralympiques de Rio en 2016, considérant cela comme de la « publicité corporelle ».
Un précédent de disqualification existe
« Les publicités sur le corps ne sont en aucune façon autorisées, que ce soit les symboles et les tatouages », précise le CIP qui s'est toutefois laissé une porte de sortie pour l'utilisation de son propre symbole par les athlètes en lice lors des épreuves. Ce dernier est également visible depuis plusieurs semaines sur l'Arc de Triomphe, qui sera en fond lors de la cérémonie d'ouverture, en miroir à l'installation des anneaux olympiques sur la Tour Eiffel alors que Paris 2024 avait été lancé sur la Seine et au Trocadéro. Un athlète ne respectant pas cette règle à la lettre, c'est-à-dire qui ne couvrait pas un éventuel tatouage représentant les anneaux olympiques, pourrait subir une sanction très lourde allant même. En 2016, à l'occasion des championnats d'Europe de para-natation, le nageur britannique Josef Craig, champion paralympique du 400m nage libre à Londres en 2012, avait été purement et simplement disqualifié pour cette saison.