Thomas Siniecki, Media365 : publié le vendredi 30 août 2024 à 19h53
Le lieu de rassemblement n°1 des supporters tricolores reprend du service pour les Jeux Paralympiques de Paris 2024.
Comme Tony Estanguet l'a confirmé de passage au Club France jeudi soir, le succès de Paris 2024 en version paralympique se dessine de plus en plus clairement, en appuyant sur un vrai rapprochement entre tous les membres d'une même équipe de France et d'un même sport, qu'il soit valide ou "handi". En appelant aussi à acheter toujours plus de billets. Une vague populaire sur laquelle surfe également Elie Patrigeon, directeur général du Comité paralympique et sportif français (CPSF) et directeur du Club France : "On voit que cet engouement se crée avec l'explosion de la billetterie ces dernières semaines. Il y a presque eu 120 000 inscriptions au total pour le Club France, avant même l'ouverture. Auparavant, sur un événement paralympique en France, le maximum était de 100 000. C'est donc parfaitement inédit."
"L'ADN de Paris 2024 tel qu'on voulait le concevoir"
Le dirigeant rappelle toutefois l'essentiel : "On ne réussit pas nos Jeux à la maison si on n'est pas performants." Mais forcément, comme pour la version olympique au début du mois, l'un ne va pas sans l'autre et un cercle vertueux est déjà en train de se créer avec sept médailles pour les Bleus.
Laisser un impact, c'est ce qu'espère également Patrigeon comme tous les acteurs nationaux paralympiques. Mais il fallait déjà montrer l'exemple avec le Club France, ce que l'ancien chef adjoint au cabinet de Christine Taubira au ministère de la Justice (en 2015 et 2016) revendique (pour AirZen Radio) : "Les plateformes et les gradins, toutes les prises de parole également traduites en langue des signes... Il y a aussi une salle de régulation cognitive pour décompenser si on ne supporte pas la lumière, pour se mettre au calme avec de la lumière douce et de la musique, afin de sortir un peu de cette ambiance. Il fallait aussi penser à ces problématiques." Et l'accès aux enfants, enfin, en cette période de rentrée scolaire : "Il y a 400 000 gamins en situation de handicap scolarisés en France, donc ils connaissent ça, c'est le quotidien de leurs camarades de classe. C'est une opportunité, c'est l'ADN de Paris 2024 tel qu'on voulait le concevoir."