Quiquampoix : "Depuis Rio, j'ai bossé encore plus dur"

Mathieu Canac, Media365 : publié le lundi 02 août 2021 à 16h30

En conférence de presse, Jean Quiquampoix, bourreau de travail, a fait part du travail accompli pour remporter l'or du pistolet à 25 mètres tir rapide à Tokyo.

Il fait des trous dans les cibles, mais il n'en a plus aucun dans son palmarès. Déjà vainqueur des Championnats d'Europe, des Championnats du monde et de la Coupe du monde, Jean Quiquampoix a remporté l'or du pistolet à 25 mètres tir rapide ce lundi. Le plus beau des sacres. "Une finale olympique, ça n'a rien à voir (avec les autres compétitions), a-t-il répondu en conférence de presse. Je voulais tellement cette médaille que ça a engendré une petite pression supplémentaire. Ce (lundi) matin, je savais qu'on ne pouvait pas prédire ce qui allait se passer, mais j'avais confiance en moi. Je n'ai rien changé à ce que je fais d'habitude. »

"Au quotidien, il faut gratter les moindres détails"

Des habitudes réglées, peaufinées, depuis cinq ans. Après l'argent passée autour de son cou à Rio en 2016, le natif de Paris a optimisé chaque aspect afin d'espérer pouvoir améliorer sa performance. "Au quotidien, il faut gratter sur les moindres détails, a-t-il expliqué. En plus du travail déjà accompli avant, depuis Rio j'ai bossé encore plus dur pour aller la chercher (la médaille d'or). Et à force de faire des compétitions, je connais de mieux en mieux mes adversaires. Ceux d'aujourd'hui (lundi), je les connaissais très bien. C'est l'expérience et le travail qui m'ont permis de passer devant. »



"si je me fais battre une fois, ça n'arrive pas une deuxième fois"

Cador des six finalistes, le Français de 25 ans a notamment devancé les deux derniers champions olympiques de la discipline. Le Cubain Leuris Pupo, sacré en 2012, est reparti avec l'argent ; l'Allemand Christian Reitz, tenant du titre, a terminé cinquième. "Pour moi, c'étaient des adversaires comme les autres, dans le sens où il ne faut jamais sous-estimer personne." Au Brésil, en 2016, il s'était défini en "homme de finales", qui "s' e fai battre une fois, cela n'arrive pas une deuxième fois." Au Japon, il a montré qu'il était aussi un homme de parole.

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