Juba Touabi, Media365, publié le mercredi 20 novembre 2024 à 19h45
Le FC Rouen, club historique du football français, s'apprête à entrer dans une nouvelle ère sous l'impulsion de son nouveau président, Iwan Postel.
Avec un projet ambitieux visant la Ligue des champions en sept ans, le dirigeant affiche une vision audacieuse pour repositionner le club parmi l'élite. Pour Postel, le plan est clair : le FC Rouen doit viser une place au sommet. L'objectif est une montée en Ligue 2 dans les deux prochaines années, suivie d'une accession en Ligue 1 dans environ quatre ans. Il y a quelques semaines, il a aussi promis la Ligue des champions pour le club d'ici sept ans.
Postel envisage d'importer de la main d'œuvre
Le projet passe également par la construction d'un stade flambant neuf, capable d'accueillir entre 40 000 et 50 000 spectateurs. Ce stade modulable remplacerait le vieillissant Stade Robert-Diochon, limité à 9 000 places. Sur les colonnes du Quotidien du Sport, il a confié : « Ce sera un projet en centaines de millions, voire en milliard d'euros. On va me dire : 'Mais vous êtes fous, Rouen, c'est tout petit' ». Pour financer ces ambitions, Postel mise sur l'héritage historique et culturel de Rouen. Il cible principalement des investisseurs internationaux, notamment américains, en écartant volontairement les acteurs français, jugés trop prudents. « Je suis désolé, mais c'est un constat. Il y a très peu d'investisseurs en France ! », assure-t-il.
Si le président du FC Rouen se montre confiant quant à la levée des fonds nécessaires, il admet que les démarches administratives locales représentent un défi majeur. Pour accélérer le projet, il envisage des moyens audacieux, comme l'importation de main-d'œuvre spécialisée. « S'il faut, je vais affréter des Boeing pour ramener de la main-d'œuvre de Turquie ou de Pologne, et vous allez voir, la construction elle va aller 5 fois plus vite », a-t-il indiqué. Iwan Postel n'hésite pas à revendiquer la suprématie régionale du FC Rouen sur le club voisin Quevilly-Rouen Métropole (QRM). Cette sortie médiatique qui pourrait enflammer les rivalités locales, mais elle reflète la volonté du président de faire du FC Rouen le symbole footballistique unique de la région.