OM : Les banderoles demandent le départ de... tout le monde (sauf Gasset)

OM : Les banderoles demandent le départ de... tout le monde (sauf Gasset) ©Icon Sport, Media365
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Thomas Siniecki, Media365 : publié le jeudi 22 février 2024 à 23h57

Frank McCourt est le principal visé, mais il n'est pas seul à recevoir les doléances.

En plus d'avoir retourné les bâches de leurs groupes dans les tribunes, un symbole fort chez les ultras, les supporters de l'Olympique de Marseille ont accompagné leur grogne par quelques banderoles à l'attention des dirigeants, en marge du match qui a finalement vu la qualification des Phocéens face au Shakhtar Donetsk (3-1) en barrages retour de Ligue Europa. Pour la première de Jean-Louis Gasset sur le banc, celui-ci a pu notamment observer un message dirigé vers le propriétaire américain Frank McCourt : "Un spectre en tant qu'actionnaire, tu ne respectes ni l'OM ni ses supporters... C'est la fin de ton ère !"

"Vous êtes dégoûtants (...) La qualif n'atténue pas la colère"

Ecrit en plus petit, mais tout aussi présent au sein de l'Orange Vélodrome : "Joueurs, dirigeants, vous nous déshonorez. Vous êtes dégoûtants." Ou tout simplement le traditionnel "Cassez-vous !" pour les mêmes destinataires. Et même à la fin du match, un rappel était déjà prêt : "La qualif n'atténue pas la colère." Dans ce tumulte, au moins Jean-Louis Gasset est-il de fait le seul à échapper à la tempête, et son premier bilan va forcément jouer pour lui avec cette victoire et cette qualification pour les huitièmes de finale (le tirage au sort aura lieu vendredi pour des matchs dans deux et trois semaines, les 7 et 14 mars). Jusqu'à la prochaine rencontre, qui revêtira une importance forcément particulière pour lui avec la réception dimanche soir de Montpellier, son club de toujours.

Frank McCourt prendra-t-il bientôt et enfin la parole, alors que Pablo Longoria et désormais Mehdi Benatia (directeur sportif depuis le mois de novembre) s'enlisent dans la crise avec notamment cette gestion très difficile du cas Jonathan Clauss, érigé en véritable paria par ses deux patrons ?

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