Thomas Siniecki, Media365 : publié le vendredi 23 août 2024 à 08h47
Le RC Lens n'a pas eu la tâche facile jeudi en barrage aller de Ligue Conférence, devant le Panathinaikos (2-1).
Will Still est fier du caractère de ses joueurs, qui ont su adapter leur schéma et leur mise en place après l'expulsion rapide de Facundo Medina, dès la 20e minute de Lens - Panathinaikos. Les pensionnaires de Bollaert menaient déjà 1-0 et sont parvenus à ajouter un deuxième but, avant d'encaisser le 2-1 en début de seconde période : "Chapeau à eux, ils ont fait preuve de calme et de sérénité. Malgré le fait d'être à dix, nous ne nous sommes pas trop mis en difficulté. Si leur gardien ne fait pas un arrêt extraordinaire, on peut mettre ce troisième but. C'est toujours important de mener à la moitié du chemin."
Still : "Quand tu vois notre maîtrise à onze contre onze, tu pouvais espérer mieux"
Le successeur de Franck Haise, pour son premier match officiel à Bollaert avec ce barrage aller de Ligue Conférence, explique que Florian Sotoca est resté plus bas et que ses hommes ont géré la largeur en gardant un point d'appui avec Wesley Saïd, auteur de ce deuxième but après avoir déjà inscrit le but de la victoire à Angers en Ligue 1 (0-1) : "Et on a essayé de jouer vite et rapide vers l'avant. Quand tu vois la maîtrise qu'on avait à onze contre onze, tu pouvais espérer mieux. Mais le plus important est d'avoir su s'adapter à cette infériorité numérique."
Wesley Saïd est lui très content d'avoir trouvé la faille à un moment très délicat dans le match, conscient qu'il fallait profiter de chaque contre car il n'y en aurait pas beaucoup. Forcément, le but du 2-1 était évitable et un 2-0 aurait permis de se rendre à Athènes "dans de meilleures conditions, mais il était important de montrer notre solidarité et de ne pas lâcher avec un joueur en moins" (propos relayés par L'Equipe) : "On avait affaire à une équipe avec beaucoup d'expérience et il fallait rentrer dans les duels, on a fait aussi des erreurs mais dans l'ensemble, on a réussi le match que l'on voulait. Au retour, il faudra faire la même chose, jouer sans retenue. Nous sommes prêts pour la bataille."