Belgique : Courtois s'en prend à l'UEFA

Paul Rouget, Media365 : publié le lundi 11 octobre 2021 à 14h47

Déjà peu motivé à l'idée de disputer la petite finale de la Ligue des nations, perdue par la Belgique contre l'Italie (1-2), Thibaut Courtois a ensuite tancé l'UEFA et ce match qui n'était "qu'une question d'argent" selon lui.

Il n'avait pas envie de disputer ce match pour la troisième place. "Être troisième de la Ligue des nations, ça ne sert à rien. Je ne sais pas pourquoi on joue ce match", avait ainsi déclaré Thibaut Courtois après la victoire renversante des Bleus face aux Belges dans le dernier carré de la compétition trois jours plus tôt (3-2). Opposés à l'Italie dimanche, toujours à Turin, lors de la petite finale, les Diables Rouges se sont inclinés 2-1, avec des buts signés Nicolo Barella (46e) et Domenico Berardi (65e s.p.) pour leurs hôtes, alors que le prometteur Charles De Ketelaere a réduit l'écart en fin de match (86e). Et le portier madrilène n'a pas mâché ses mots à l'issue de la rencontre, confiant à Sky Sports que "ce match n'était qu'une question d'argent".

"Nous ne sommes pas des robots"

"C'est la vérité. C'était un match supplémentaire à la télévision dont l'UEFA pouvait tirer profit. OK, pour nous c'était un match intéressant contre l'Italie et vice versa. Mais regardez combien de changements les deux pays ont apporté à leur équipe de base. S'il s'agissait d'une finale, il y aurait eu des joueurs différents sur le banc", a-t-il poursuivi, avant de dénoncer les cadences infernales auxquelles sont soumis les footballeurs : "Nous jouons simplement trop de matches. En juin, il y a à nouveau quatre matches de Ligue des nations. Pourquoi ? L'année prochaine, il y a la Coupe du monde au Qatar en novembre... Nous nous blessons. Personne ne se soucie plus de nous. Nous n'avons que trois semaines de vacances après une saison difficile, pour ensuite jouer quatre fois en Ligue des nations en juin. Ces trois semaines ne sont tout simplement pas suffisantes pour être performant au plus haut niveau pendant une année complète. Et si nous restons silencieux, rien ne changera." Il conclut en adressant un nouveau tacle à l'UEFA, qui "est peut-être en colère contre les clubs qui veulent une Super League, mais qui ne se soucie pas des joueurs. (...) Nous ne sommes pas des robots."

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