PSG : Toujours les mêmes qualités... et les mêmes faiblesses

Thomas Siniecki, Media365 : publié le jeudi 15 février 2024 à 08h50

Le Paris Saint-Germain, mercredi soir, a pu tirer profit d'un scénario favorable, sauvé notamment par sa barre transversale en toute fin de première période. Mais ça ne pourra pas arriver à chaque fois.

Pour Imanol Alguacil encore plus que pour Luis Enrique, c'était assez clair : c'est la Real Sociedad qui a laissé filer le match juste avant l'heure de jeu, et la seule force du Paris Saint-Germain a été de savoir en profiter. "On leur offre le 1-0, et pour espérer se qualifier en quarts de finale, il ne faut jamais prendre de retard, peste le coach de la Real Sociedad. C'est rageant d'encaisser ce but alors qu'on faisait tout bien, c'est inacceptable." Particulièrement fâché contre Hamari Traoré, qu'il accuse d'avoir abandonné les siens et fait sortir toute l'équipe du match en restant hors du terrain sur le corner de l'ouverture du score de Kylian Mbappé, le technicien basque a aussi reçu les félicitations de son collègue et modèle sur le banc du Paris Saint-Germain.

Luis Enrique : "Au match retour, on souffrira beaucoup"

"Face à une autre équipe, ça n'aurait probablement pas été cette première période", insiste Luis Enrique. Le constat, du côté du club de la capitale, reste un peu immuable, et c'est peut-être l'entraîneur brestois Eric Roy qui avait le mieux senti les choses la semaine dernière : "Je ne vois pas comment la Real Sociedad pourra résister aux fulgurances offensives du PSG." Les Parisiens savent attaquer quand ils le décident, beaucoup moins défendre.

Après dix bonnes premières minutes, le rideau a été tiré de manière spectaculaire sur les intentions de prendre le match en main, comme trop souvent cette saison. Ce qui laisse Kylian Mbappé et ses partenaires à la merci d'une équipe qui, elle, saurait se projeter avec beaucoup plus de consistance et surtout concrétiser. La remontée d'un cran de Vitinha après la pause n'a pas été un mal, mais c'est bien sûr le déroulé de la partie qui a laissé les Parisiens en mesure de faire la différence sur des exploits individuels. Et là encore, les deux coachs ne sont pas dupes : "Je n'ai aucun doute qu'au retour, si on joue comme on l'a fait en première période, on peut rêver d'ouvrir le score et changer le cours des choses avec l'aide de notre public." Alguacil n'est pas aveugle, et en dépit de ses louanges de circonstance, il connaît bien la fragilité de ce PSG. Luis Enrique aussi : "Au match retour, on souffrira beaucoup face à leur idée de jeu très claire et ils seront sûrement plus forts avec leurs supporters."

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