Thomas Siniecki, Media365 : publié le lundi 04 novembre 2024 à 20h40
Arrêter l'hémorragie, ce sera clairement le thème du soir mardi pour l'ASM. Même un point, à Bologne, serait assurément bienvenu.
Jamais deux sans trois ? Ce n'est certainement pas le moment de vérifier l'adage pour l'AS Monaco, qui a concédé en Ligue 1 les deux premières défaites de sa saison, à Nice (2-1) puis devant Angers (0-1). Sauf que la Ligue des champions est de nature à relancer le club de la Principauté, désormais relégué au troisième rang du championnat de France, puisque les Monégasques peuvent d'ores et déjà assurer leur participation aux barrages (a minima) en cas de succès à Bologne mardi soir, eux qui ont gagné leurs deux matchs à domicile (2-1 contre le Barça et 5-1 face à l'Etoile Rouge) et n'ont pas perdu non plus chez le Dinamo Zagreb (2-2).
Singo : "Ça va réveiller le groupe"
Mais il faut donc repartir de l'avant et montrer le bon visage, celui de l'Europe. Le coach Adi Hütter a été "très contrarié par Angers" et c'est peut-être la meilleure des nouvelles, comme souvent, avant ce déplacement en Italie : "Cette défaite était différente des autres, on n'a pas joué avec la bonne mentalité. On ne peut pas accepter une telle performance. L'objectif, c'est de repartir avec des points. Bologne est dangereux et n'a qu'un seul point, ce match sera donc très important pour eux." Une mise en garde semblable à celle précédant l'Etoile Rouge, ce qui avait plutôt réussi aux vice-champions de France.
Wilfried Singo est persuadé que "ça va réveiller le groupe" : "Les deux défaites sont difficiles à digérer, le coach a été dur mais c'est normal, il est rigoureux. Il nous a aussi motivés pour ne pas baisser les bras." Le défenseur central ivoirien n'est même pas obligé de marquer un nouveau but de 35 mètres, comme il l'a fait contre l'Etoile Rouge, un but de raccroc sera largement suffisant pour une ASM privée de son capitaine Denis Zakaria, blessé et qui devrait revenir contre Strasbourg en fin de semaine, mais l'entraîneur autrichien ne veut surtout pas en faire une excuse : "C'est trop facile de parler de ça, il va nous manquer mais je suis convaincu qu'on fera un bon match sans lui." Les deux défaites ont tout de même coïncidé avec sa soudaine absence.