Axel Allag, Media365, publié le jeudi 14 avril 2022 à 00h10
Ce mercredi soir, au terme du match nul entre l'Atlético de Madrid et Manchester City (0-0), les Citizens se sont qualifiés pour les demi-finales de la Ligue des Champions du fait de la victoire à l'aller (1-0). La fierté était présente dans les deux camps au coup de sifflet final au même titre qu'une certaine frustration, alors qu'une bagarre générale a éclaté sur le terrain comme dans le tunnel.
Il a fallu beaucoup de patience et de calme à Manchester City afin de valider sa présence en demi-finales de la Ligue des Champions. Très largement dominés en seconde période, les Citizens auraient pu encaisser un but et Pep Guardiola ne s'est pas privé de l'affirmer au micro de BT Sport."En deuxième mi-temps, ils ont été meilleurs que nous et nous avons eu de la chance de ne pas encaisser. Dans l'ensemble, cependant, nous sommes en demi-finale - et c'est mérité", a confié celui qui va prendre part aux demi-finales de la compétition pour la 9ème fois de sa carrière, plus que tout autre entraineur. Dans des propos retranscrits par AS, l'ancien coach du Barça a indiqué qu'il n'avait "rien à dire sur les pertes de temps", arguant que "nous n'avons pas attrapé le ballon et ils le font très bien".
Laporte déplore les "bagarres absurdes" et l'attitude de l'Atlético
La fin de match a elle été très tendue, alors que sur le terrain, à la suite d'un tacle de Felipe sur Foden, une échauffourée a éclaté entre les deux camps. Savic, lui, a profité de l'incident pour tirer les cheveux de Grealish, venu au cœur de ce moment tendu comme plusieurs remplaçants de City et de l'Atlético de Madrid. Finalement, Felipe a été expulsé, de façon assez logique, mais cela n'a pas permis d'atténuer la tension. En effet, d'après des informations de RMC Sport, les coups ont continué dans le tunnel. Ainsi, un membre du staff de City a adressé un geste à l'encontre de Savic qui a eu lui un échange verbal avec Grealish, quelques minutes après l'accrochage sur le terrain. Vrsaljko a lui craché en direction de Walker et était visiblement "prêt à en découdre" avec le latéral des Citizens. La police espagnole a dû intervenir pour séparer les deux camps.
Aymeric Laporte a lui déploré l'attitude des Colchoneros. "Je ne sais pas si nous avons perdu du temps ou s'ils se sont lancés dans des bagarres absurdes. Nous savons déjà comment ils sont et ils l'ont déjà fait", a-t-il noté dans des propos retranscrits par AS. Rodri, lui, a expliqué que les joueurs de City savaient qu'ils venaient pour "une guerre". "Ce qui se passe sur le terrain y reste ; c'était un match avec de nombreuses pulsations, un résultat court. Ce sont mes ex-collègues et c'est pour ça que j'ai essayé de m'éloigner, ce n'est pas agréable", a glissé l'ancien milieu de terrain de l'Atlético, au micro de Movistar+.
Simeone : "Je n'ai pas applaudi le banc de Guardiola"
Dans le camp de l'Atlético, Diego Simeone a reconnu n'avoir rien vu concernant le tacle de Felipe sur Foden, se trouvant trop loin de l'action. "Je n'ai pas applaudi le banc de Guardiola, j'ai applaudi les gens qui appréciaient l'effort fourni par l'équipe. Rien à redire sur la perte de temps, il y a toujours un arbitre pour ça. Félicitez le rival qui a gagné équitablement car il a marqué un but de plus que nous. Nous sommes fiers de qui nous sommes et de notre façon de rivaliser. J'aime voir ceux qui gagnent célébrer. Et cela montre que l'important est de gagner", a indiqué le technicien argentin.