Paul Rouget, Media365 : publié le vendredi 20 septembre 2024 à 08h44
Vainqueur du premier match de Ligue des champions de son histoire jeudi contre Sturm Graz (2-1), le Stade Brestois a "tout donné" et rendu fier son entraîneur, Eric Roy.
Quelle première ! Novice sur la scène continentale, Brest n'a pas manqué ses grands débuts en Ligue des champions jeudi soir à Guingamp, où les Finistériens sont contraints d'évoluer car leur stade Francis-Le Blé n'est pas aux normes européennes. Tombeur 2-1 des Autrichiens de Sturm Graz, le Stade Brestois est devenu le premier club français au 21e siècle à remporter son match inaugural dans la compétition. Comme un symbole, c'est Hugo Magnetti, au club depuis 2018, qui a ouvert la marque à la 23e minute. Et si leurs adversaires sont revenus à hauteur dans le temps additionnel de la première période, sur un but contre son camp d'Edimilson Fernandes, les Bretons ont repris l'avantage grâce à Abdallah Sima (56e), et auraient même pu rajouter un ou deux buts de plus en fin de match, notamment sur cette jolie combinaison entre Jonas Martin et Ludovic Ajorque. Mais ce succès historique suffit tout de même à leur bonheur.
"Beaucoup de fierté et d'amour"
"C'est un sentiment incroyable", a ensuite reconnu Sima, qui a insisté sur l'ambiance "magnifique" du Roudourou. "On s'est senti comme chez nous", a confié un Eric Roy aussi aux anges en conférence de presse, après avoir fait part de sa grande "fierté" suite à cette première victoire en Ligue des champions. "Je ressens beaucoup de fierté, beaucoup d'amour pour mon équipe. Ils m'ont déjà tellement donné l'année dernière. Imaginer qu'on puisse faire perdurer cet état de grâce, ce n'était pas simple. Ce soir encore, ils ont été au rendez-vous. Ils ont tout donné. Autant dans le contenu que dans la performance, je n'ai pas grand-chose à leur reprocher, à part peut-être ce but qui est largement évitable et la fin du match où on aurait pu corser le score", a expliqué l'entraîneur brestois, avant d'ajouter que "le deuxième (match) peut-être jouable". Ce sera le 1er octobre contre une autre équipe autrichienne, Salzbourg. Car Brest veut continuer à rêver...