Thomas Siniecki, Media365 : publié le dimanche 12 février 2023 à 16h43
Les Munichois sont inévitablement favoris avant leur huitième de finale aller à Paris, mardi soir, plus encore du fait de la méforme de leur adversaire que de leur propre dynamique. Julian Nagelsmann s'escrime à tempérer les ardeurs.
Julian Nagelsmann a visiblement retenu la leçon. La saison dernière, il s'était montré trop arrogant avant de se faire éliminer par Villarreal en quarts de finale de Ligue des Champions, demandant à ses joueurs qu'ils "punissent" le club espagnol au match retour, alors que ce dernier n'avait gagné que 1-0 à l'aller et "laissé en vie" son Bayern - finalement tenu en échec 1-1 en Allemagne. Cette fois, avant de se déplacer chez un Paris Saint-Germain aux abois, le jeune coach bavarois (35 ans) calme le jeu : "Les résultats des deux dernières semaines n'auront pas d'influence. Ce sera une nouvelle compétition, très importante pour deux des plus grands clubs européens. Il y aura 0-0 au coup d'envoi, donc le fait qu'on ait battu Bochum 3-0 et qu'ils aient perdu à Monaco n'a aucune importance."
Sané : "A nous de nous mettre dans une meilleure position"
D'autant que les Munichois ont longtemps eu du mal à relancer la machine, enchaînant trois nuls à la reprise le mois dernier (trois fois 1-1, à Leipzig puis contre Cologne et Francfort). Mais depuis, ils restent sur trois victoires à nouveau impressionnantes, 4-0 à Mayence en Coupe, 4-2 à Wolfsbourg en championnat et donc 3-0 ce week-end devant Bochum. "On va essayer de gagner là-bas et de montrer notre meilleur visage, on va voir ce qu'il se passe", conclut l'ancien joueur de Thomas Tuchel, qui l'a dirigé en réserve à Augsbourg lors de la saison 2007-2008.
Du côté des joueurs, Leroy Sané se réjouit d'affronter d'illustres adversaires qu'il voyait auparavant "seulement à la PlayStation". Et en se rappelant de Thomas Müller, qui avait souhaité un "au revoir" aux Parisiens au moment du tirage au sort des quarts de finale il y a deux ans - et s'était forcément fait tancer par la suite, puisque le PSG s'était qualifié -, on ne l'y prendra pas deux fois : "A nous de nous mettre dans une meilleure position qu'en 2021 après ce match aller."