Paul Rouget, Media365 : publié le samedi 02 décembre 2023 à 11h36
Découvrez les principaux enjeux de la 16e journée de Ligue 2, avec l'affiche entre Laval (1er) et Grenoble (3e), Saint-Etienne qui veut éviter une quatrième défaite consécutive et des Bordelais désireux d'enchaîner.
Laval-Grenoble, le choc
Après avoir renoué avec le succès la semaine dernière à Dunkerque (2-0), Laval va tenter de conforter sa première place face à une équipe grenobloise que les Mayennais n'ont plus battue depuis 2011. Des Isérois qui sont eux bien installés à la troisième place du classement, à cinq longueurs de leurs adversaires du soir, et qui restent sur trois succès consécutifs, Coupe de France comprise. Trois victoires acquises sur le même score (2-1) et dans les dernières minutes par les hommes de Vincent Hognon, à Amiens, Villefranche, au septième tour de la Coupe, et Rodez. Le leader est prévenu, alors qu'Angers, 2e et en déplacement à Ajaccio, peut en profiter pour s'emparer de la tête.
Saint-Etienne à la relance
Battus lors des trois dernières journées de Ligue 2, contre le Paris FC (0-1), à Auxerre (2-5) et face à Pau (1-2), les Verts ont quitté le Top 5 et doivent réagir samedi à Amiens, un adversaire contre qui ils n'ont perdu aucune de leurs huit dernières confrontations. Laurent Batlles, qui pourrait rapidement se retrouver menacé si ses hommes ne redressent pas la barre, peut notamment compter sur le retour en défense de Dylan Batubinsika, qui ne sera pas de trop pour contenir l'attaque picarde, emmenée par les expérimentés Gaël Kakuta et Andy Carroll.
Bordeaux, la remontée continue ?
Après une terrible série de sept matchs sans victoire en Ligue 2 qui les avait laissés dans la zone rouge, les Girondins ont bien relevé la tête lors des deux dernières journées, avec deux précieuses victoires, sans vraiment briller, contre Annecy (3-1) et le Paris FC (2-1), et ils veulent enchaîner facà des Troyens battus trois fois consécutivement et désormais relégables, et qui ont remercié Patrick Kisnorbo. S'il n'est pas encore satisfait du contenu, Albert Riera prône la patience. "On attend qu'on joue parfaitement au foot mais ça fait six ou sept semaines que je suis là. Le déficit tactique est très grand pour la façon dont je veux jouer. Quand je suis venu ici, ça manquait de résultat, de confiance... de presque tout. Ça ne change pas en quatre ou cinq matchs. On peut faire mieux. On doit faire mieux. Mais la perfection n'existe pas", a déclaré l'entraîneur espagnol en conférence de presse.