Paul Rouget, Media365 : publié le samedi 24 février 2024 à 10h26
Après la nouvelle défaite du FC Metz, battu par l'OL vendredi soir (1-2), des supporters en colère ont pénétré sur la pelouse de Saint-Symphorien.
Malgré une bonne entame, et l'ouverture du score du revenant Georges Mikautadze dès la 13e minute, le FC Metz s'est finalement incliné face à l'OL vendredi soir en ouverture de la 23e journée de Ligue 1 (1-2), Alexandre Lacazette égalisant dans le temps additionnel de la première période avant que Saïd Benrahma ne donne la victoire aux Gones en inscrivant son premier but sous ses nouvelles couleurs à l'heure de jeu. Et alors qu'ils avaient relevé la tête en décrochant le nul à Marseille il y a deux semaines après sept revers de rang, les Lorrains, fessés à Montpellier dimanche dernier (0-3), repartent sur une nouvelle série de défaites et peuvent descendre au dernier rang du classement si Clermont l'emporte à Nice dimanche. Une situation qui exaspère les supporters messins. Certains, particulièrement remontés, ont même envahi la pelouse de Saint-Symphorien à l'issue de la rencontre, venant devant la tribune présidentielle, où les services de sécurité se sont vite positionnés.
Udol : "Je comprends l'énervement du public"
Des chants « Direction, démission » ont notamment été entendus avant que ces fans en colère ne regagnent leur tribune dans le calme. "Je n'ai pas vu exactement ce qu'il s'est passé. Je me doute que c'est un peu tendu. Je ne le justifie pas, mais je comprends l'énervement et la frustration du public. J'espère qu'il n'y aura pas trop de débordements malgré tout. On est arrivé à un stade où on fait abstraction de ce qui se passe autour" a ensuite confié le capitaine messin Mathieu Udol au micro de Prime Vidéo. "La colère du public ? Ce n'est pas à moi de gérer cela", a pour sa part réagi son entraîneur Laszlo Bölöni. "On a essayé de faire au mieux, ce n'est peut-être pas suffisant, mais faire des reproches aux joueurs, je ne suis pas d'accord", a poursuivi le contesté technicien roumain, qui croit toujours au maintien : "Dans le football, rien n'est impossible." Pour y parvenir, son équipe va devoir vite réagir, dès la semaine prochaine face à Nantes, un concurrent direct.