Thomas Siniecki, Media365 : publié le samedi 26 octobre 2024 à 15h58
Dans la grande histoire de la rivalité entre le PSG et l'OM, Lorik Cana tient inévitablement une place de choix.
Peut-être plus encore que l'arrivée de Gabriel Heinze à l'Olympique de Marseille en 2009, cinq ans après avoir quitté le Paris Saint-Germain, ou Adrien Rabiot beaucoup plus récemment (après cinq ans, là aussi, loin de Paris), celle de Lorik Cana reste terriblement en travers des gorges des supporters parisiens. Non seulement enfant du club, il avait quitté directement le PSG pour Marseille en 2005, un peu à l'image de Fabrice Fiorèse un an plus tôt (mais ce dernier n'était pas formé à Paris). Et s'il soutient le club de la capitale presque à chacun de ses matchs, "c'est là où j'ai été formé", tout est dans le presque...
"L'OM a les armes, mais le PSG reste favori"
Et manifestement, il ne cherche pas à redorer son blason aux yeux des fans du PSG, à en croire ses derniers propos vendredi pour RMC : "Quand c'est Paris - Marseille, je suis à 100% pour l'OM." Ayant à l'époque déclenché immédiatement des chants peu amènes à son égard, l'ancien capitaine de l'Albanie a aussi été le capitaine phocéen et demeure, à l'inverse, un certain symbole aux yeux des supporters marseillais.
Lorik Cana, retraité en 2016 après un dernier passage à Nantes (et l'Euro avec son pays), anticipe "une ambiance extraordinaire au vu du début de saison de l'OM et ce qu'ils ont mis sur pied" : "Tout est fait pour qu'on ait un super match. Ça ne veut pas dire que ce sera plus serré, mais l'OM, en tout cas, a les armes pour faire mal. C'est une équipe qui a un énorme potentiel et essaie d'avoir certaines idées de jeu. Roberto De Zerbi est arrivé avec des idées précises sur son animation, c'est une équipe qui a du rythme et qui va très, très vite. Ça peut faire mal au PSG mais il reste le favori, même sans donner l'impression de survoler les débats. L'OM a son mot à dire." Réponse dimanche à l'Orange Vélodrome, à partir de 20h45.