Paul Rouget, Media365 : publié le samedi 05 octobre 2024 à 09h36
Avant de défier Brest, le HAC, surclassé par Lille et aux portes de la zone rouge se Lille, se remobilise. Et son nouvel entraîneur, Didier Digard, a présenté ses excuses aux supporters.
Battu trois fois consécutivement, mais pour la première fois à domicile, face à Lille le week-end dernier (0-3), le HAC, désormais aux portes de la zone rouge, a mal vécu ce nouveau revers. Dépassés dans les duels et l'engagement, les Normands ont sombré face aux futurs vainqueurs du Real Madrid. Les choix de leur nouvel entraîneur, le revenant Didier Digard, ont aussi interpellé, comme celui de dépeupler son milieu alors que c'est l'un des points forts des Dogues. "Cette défaite, elle est pour moi. Personne n'a triché. C'est moi qui n'ai pas fait les bons choix", avait assumé ensuite le jeune technicien (38 ans), lancé dans le grand bain l'an dernier à Nice.
"On se doit d'être irréprochables"
Avant d'affronter une autre équipe qui brille en Ligue des champions, le Stade Brestois, qui a débuté la première campagne européenne de son histoire par deux victoires, Digard est revenu en conférence de presse sur cette défaite face à Lille, présentant cette fois ses excuses pour ce qu'il s'est passé à la fin du match au stade Océane, où lui et ses hommes ne sont pas allés voir leurs supporters. "Pour tout vous dire, je me sens un peu responsable. Il y a eu une part de frustration pour les supporters puisqu'on n'a pas communié avec eux, si je puis dire ça ainsi dans un tel moment. On aurait dû faire mieux à la fin du match, je leur présente toutes mes excuses pour ça. On sait à quel point on a besoin d'eux et à quel point ils sont importants. On se doit d'être irréprochables. Je m'étais engagé à l'être, et j'ai failli sur ce coup", a admis l'ancien milieu de terrain, de retour dans son club formateur. Et il espère rebondir face à Brest, une équipe passée au travers à Auxerre (0-3) avant son nouvel exploit à Salzbourg (4-0). "Je ne crois pas une seconde à la décompression de leur côté", juge d'ailleurs Digard.