Arthur Merle, Media365, publié le samedi 23 septembre 2023 à 23h07
Dominés de A à Z, les Lyonnais se sont inclinés à Brest (1-0) et comptent deux points au classement. Les Bretons resteront leader à l'issue de cette sixième journée.
Brest terminera la 6e journée de Ligue 1 en tête du classement. L'OL, provisoirement 16e, pourrait la conclure en tant que lanterne rouge. Voilà la réalité à peine croyable de ce début de saison. Mais samedi soir, c'est en toute logique que le club breton a battu son homologue rhodanien sur un score (1-0) qui aurait pu (dû ?) être bien plus lourd.
Première ratée
On attendait de voir le visage de l'OL version Fabio Grosso. Avec son 4-3-3, Rayan Cherki envoyé sur le banc et Skelly Alvero en tribunes pour un retard à la causerie, le technicien italien a fait des premiers choix forts. Mais non payants, au point de changer de plan peu après la reprise.
La raison ? Lyon a été totalement dépassé, dans tous les compartiments du jeu, pendant les 45 premières minutes. Il a fallu que la barre transversale intervienne pour empêcher Jérémy Le Douaron de récompenser la domination des siens, survoltés et bien organisés (23e). Voyant que rien ne changeait quelques minutes après le retour des vestiaires, Grosso a décidé de passer en 4-4-2 tout en effectuant un triple changement : exit Nuamah, Moreira et Akouokou, place à Kadewere, Baldé et Maitland-Niles.
Un but sur les quatre derniers matches pour l'OL
Si la réorganisation tactique - bien plus que le changement d'hommes - a un temps perturbé la formation d'Eric Roy, avec à la clé deux occasions pour Lacazette (56e, 74e), les Bretons ont ensuite repris le dessus pour enflammer la fin de rencontre. Tout juste entré en jeu, Steve Mounié a ainsi délivré les siens de la tête, sur un copier-coller du centre qui l'avait vu envoyer le ballon sur le poteau quelques secondes plus tôt (1-0, 88e).
Les Gones n'ont jamais réagi, Mounié est passé proche du doublé (91e), et voilà l'OL plus en crise que jamais. Le club rhodanien a pris un point en six matches, n'a marqué qu'une fois sur ses quatre derniers matches. Grosso a beaucoup de boulot. Brest, de son côté, a de beaux jours devant lui à ce rythme-là.