Brest : Quand Platini félicitait Roy

Brest : Quand Platini félicitait Roy ©Icon Sport, Media365
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Paul Rouget, Media365 : publié le mercredi 18 septembre 2024 à 14h06

Avant les débuts de Brest en Ligue des champions, son entraîneur Eric Roy s'est souvenu de ses soirées européennes pour Ouest-France, et notamment d'une anecdote sur Michel Platini.

Une si longue attente... Pour la première fois de son histoire, le Stade Brestois va disputer une Coupe d'Europe. Et pas n'importe laquelle, puisqu'il s'agit de la Ligue des champions, pour laquelle les Finistériens se sont qualifiés à l'issue d'un brillant exercice 2023-2024 conclu à la troisième place du classement. Leur stade Francis-Le Blé n'étant pas aux normes européennes, ils vont recevoir à Guingamp, au Roudourou, où ils ne sont pas forcément les bienvenus. Et avant d'accueillir le Bayer Leverkusen, le PSV Eindhoven et surtout le Real Madrid, lors de l'ultime journée fin janvier, les hommes d'Eric Roy, battus au Parc des Princes samedi dernier, débutent leur campagne jeudi soir (21h) contre les Autrichiens de Sturm Graz. Mais si le club breton n'a donc encore jamais goûté aux joies des joutes européennes, ce n'est pas le cas de leur entraîneur. Car Roy a joué l'Europe, qu'il n'a pas connue sur le banc, lui dont l'unique expérience de coach remonte à 2011 avec Nice.

"Je vais pouvoir les chambrer"

C'est en tant que joueur qu'Eric Roy a disputé une compétition continentale. Pas la Ligue des champions mais la Coupe de l'UEFA, ancêtre de la Ligue Europa. Avant d'en atteindre la finale avec l'OM, en 1999 face à Parme, il était de l'épopée lyonnaise de 1995-1996, quand Ludovic Giuly et ses coéquipiers avaient atteint les huitièmes de finale en éliminant, à la surprise générale, la Lazio. "À l'époque, c'était Guy Stéphan qui était entraîneur, il avait pris la suite de Jean Tigana. On avait éliminé la Lazio de Rome, à une époque où les clubs français ne battaient jamais les clubs italiens. La Lazio était en tête du Calcio, elle venait de mettre 4-0 à la Juve le week-end avant le retour à Rome. On avait fait difficilement (2-1) à l'aller à domicile. Mais on était allé gagner 2-0 là-bas", rappelle Roy à Ouest-France, avant de conter une anecdote sur Michel Platini, qui commentait la rencontre pour Canal+ : Il était entré dans le vestiaire après le match en disant : « Merci enfin, un club français qui bat des Italiens, je vais pouvoir les chambrer »." Les Lyonnais n'avaient toutefois pas réussi à enchaîner, se faisant sortir par Nottingham Forest au tour suivant.

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