Axel Allag, Media365, publié le vendredi 22 novembre 2024 à 17h02
Avant la trêve internationale, Roberto De Zerbi avait laissé planer un doute sur son avenir suite au revers face à Auxerre (1-3). Ce vendredi, à la veille du déplacement de l'OM à Lens (samedi 17 heures), le technicien italien a clarifié la situation.
Une mise au point était nécessaire pour Roberto De Zerbi. Avant la récente trêve internationale, le technicien italien s'était estimé "prêt à partir" si il était le problème d'un OM surpris par Auxerre dans un Orange Vélodrome qui ne réussit pas à son équipe depuis l'entame de la saison (1 victoire, 2 matchs nuls et 2 défaites en 5 matchs). Alors, ce vendredi, il a largement été question des propos de l'Italien, qui a tout de même songé au déplacement jamais aisé à Bollaert-Delelis. "On prépare ce match sans excuse, en sachant qu'il faudra faire un gros match et l'emporter. Je ne suis ni optimiste, ni pessimiste, je suis réaliste. La réalité c'est qu'on va avoir un match difficile, mais on peut faire mieux qu'à Nantes ou Montpellier, mon équipe a les qualités pour mieux jouer à domicile mais aussi à l'extérieur", a-t-il assuré (propos relayés par La Provence).
"Je n'ai pas fui du Shakhtar quand Poutine a lancé des bombardements sur Kiev"
Est ensuite venu le temps de la mise au point claire de l'entraîneur de l'OM, qui est resté droit dans ses bottes après les propos "d'un homme qui prend ses responsabilités" et n'a pas aimé l'attitude, encore plus que le résultat, face à l'AJA. Rappelant le bilan désastreux de l'OM à la maison, il a donc enchaîné. "Si l'un d'entre vous a cru que j'avais démissionné, ou que je voulais démissionner, ôtez-vous ça de la tête car je ne démissionne pas, je ne fuis pas. Je n'ai pas fui du Shakhtar quand Poutine a lancé des bombardements sur Kiev. Je ne fuirai pas, j'ai voulu venir ici. Je crois en cet OM. Je crois aux joueurs que j'entraîne. Ils peuvent avoir leurs limites, comme moi, comme chacun. Je ne vais nulle part ailleurs".
Côté terrain, l'OM se sait donc d'autant plus attendu dans une affiche importante pour possiblement enclencher une nouvelle dynamique. "Le moment de vérité c'est tous le jours, pas seulement pendant les matches. C'est un match à trois points, pas à 12, on sait ce qu'on doit faire pour nous améliorer. Je ne sais pas si c'est un moment vérité, mais c'est un match important".