Axel Allag, Media365, publié le jeudi 12 mai 2022 à 17h50
A deux jours du déplacement à Nice, samedi lors de la 37ème journée de Ligue 1, Jocelyn Gourvennec s'est montré conscient d'être la première cible des critiques d'une partie des supporters de Lille. Toutefois, il a également jugé qu'il méritait plus de "respect".
L'ambiance n'est pas idéale à Lille. Battue deux fois consécutivement en Ligue 1 par Troyes (3-0) puis Monaco (1-2), la formation entraînée par Jocelyn Gourvennec s'apprête à vivre les deux derniers matchs de la saison dans une relative indifférence alors qu'elle se situe à la 10ème position du classement. Ce samedi, c'est à Nice, que le LOSC est attendu, avec un sentiment de revanche certain étant donné la correction subie lors du match aller (0-4). "Ça avait été un match très bizarre, totalement irrationnel. On est à l'autre bout du Championnat, et évidemment que ça va être un match engagé, disputé", a rappelé le coach des Dogues en conférence de presse, dans des propos retranscrits par L'Equipe.
"On est toujours exposés, même quand les choses vont bien"
Désireux de terminer la saison "sur une note positive", il a également estimé qu'une "partie de notre environnement n'est pas avec nous". Décrivant son groupe comme "honnête" et l'appelant à conserver cette caractéristique "jusqu'au bout", il a livré son sentiment sur la saison. Critiqué par une partie des supporters, le natif de Brest s'est montré transparent. "L'homme peut être touché, après je suis en fonction, je suis entraîneur, je sais très bien que l'entraîneur est la première cible, on est toujours exposés, même quand les choses vont bien", a-t-il glissé.
Si le sprint final a été "raté", cela n'a pas été "anodin" de gagner un titre (le Trophée des Champions, ndlr) ni d'atteindre les 8èmes de finales de la Ligue des Champions (élimination contre Chelsea, ndlr) à ses yeux. "Après, chacun a le droit de penser ce qu'il veut. J'ai la faiblesse de penser que je mérite un peu plus de respect. Mais ce n'est que mon sentiment d'homme et d'entraîneur", a jugé Gourvennec.