Axel Allag, Media365, publié le lundi 22 avril 2024 à 13h10
Dans le choc pour la qualification à la prochaine Ligue des champions, Brest est tombé contre une "équipe plus forte", l'AS Monaco, aux yeux d'Éric Roy (0-2).
Défait pour la 7ème fois de la saison en Ligue 1, Brest n'a pu contrarier Monaco durant 90 minutes, dimanche au stade Francis-Le Blé. Durant le premier acte, assez équilibré, "on a eu une bonne période (où...), on a même dominé, mais dans ce temps fort on n'a pas réussi à concrétiser", a confié Éric Roy en conférence de presse, dans des propos retranscrits par l'AFP. Sauf que ce premier acte a finalement basculé, juste avant la pause, en faveur du club princier, qui a ouvert le score par l'intermédiaire de Denis Zakaria (0-1, 40ème). 3 minutes après le retour des vestiaires, l'AS Monaco a doublé la mise grâce à Takumi Minamino (0-2, 48ème) et su valider un succès qui lui a donc permis de subtiliser la deuxième place à son adversaire du soir.
"Un peu illogique" que Brest soit à la lutte avec Monaco
"On a fait une deuxième période très moyenne et à l'arrivée, c'est assez logique, on a été battu par une équipe plus forte que nous", a constaté Éric Roy, conscient du manque de "justesse technique" de son groupe, qui a évolué sans Pierre Lees-Melou, suspendu après son expulsion face à l'OL le week-end dernier. Fatigué concernant le sujet de l'arbitrage alors que Ruddy Buquet a possiblement oublié une faute sur Julien Le Cardinal sur le premier but monégasque, Roy a rappelé la réalité peu logique du club breton, actuellement 3ème de Ligue 1 avec 1 point d'avance sur Lille, qui se déplacera justement à Monaco, mercredi lors d'un match en retard. "On a gagné plus de duels qu'eux, on a eu plus de possession, plus de tirs. Après, on n'a pas cadré. Mais aujourd'hui (dimanche, ndlr), ce qui est un peu illogique, c'est pas qu'on soit battus, c'est qu'on soit à la lutte avec Monaco à quatre journées de la fin pour une place en haut du tableau". Pour Brest, il sera nécessaire de rebondir dès le week-end prochain, à Rennes, afin de possiblement croire, encore et toujours, à la prochaine Ligue des champions.