Paul Rouget, Media365 : publié le mercredi 23 août 2023 à 19h47
Le gouvernement espagnol exige une enquête "transparente et urgente" sur Luis Rubiales, le président de la Fédération espagnole qui a fait polémique avec son baiser forcé lors de la finale du Mondial féminin, alors qu'il se retrouve aussi dans le viseur de la justice pour un séjour touristique aux Etats-Unis.
L'étau se resserre autour de Luis Rubiales, le président de la Fédération espagnole qui a fait scandale avec son baiser forcé à Jennifer Hermoso, la joueuse de la Roja tout juste sacrée championne du monde dimanche dernier à Sydney, après la victoire 1-0 contre l'Angleterre en finale du Mondial. Les appels à la démission se multiplient pour Rubiales, qui a été lâché mardi par Pedro Sanchez, le chef du gouvernement espagnol. Et mercredi, le gouvernement espagnol a annoncé exiger une enquête "transparente et urgente" de la part de la Fédération espagnole (RFEF), qui doit tenir une assemblée générale extraordinaire ce vendredi.
"Ce rapport doit être transparent et urgent"
Et si elle n'exécute pas, le Conseil supérieur des sports (CSD) prendra des mesures, a annoncé son président, le secrétaire d'Etat espagnol aux sports Victor Francos, qui pourrait porter l'affaire devant le Tribunal administratif des sports en Espagne. "J'imagine que les personnes compétentes vont s'entretenir avec les deux parties concernées et faire un rapport", a-t-il expliqué à la radio Cadena Ser, avant d'ajouter : "J'ai personnellement fait savoir à la Fédération que ce rapport doit être transparent et urgent. Car s'il ne l'est pas, nous sommes évidemment obligés de prendre les mesures complémentaires correspondantes".
D'autres accusations
Rubiales, qui avait été accusé d'organiser des orgies avec l'argent de la fédération en septembre dernier, a aussi fait scandale en se tenant les parties intimes après le but d'Olga Carmona, alors qu'il était juste à côté de la reine Letizia et de sa fille Sofia. Et d'après El Confidentiel, il serait aussi dans le viseur de la justice pour un voyage touristique aux Etats-Unis. Quelques mois après son élection, il aurait financé avec l'argent de la RFEF un séjour aux Etats-Unis en compagnie d'une peintre mexicaine, prétextant des réunions, a priori inexistantes, avec les Nations Unies et des responsables du championnat américains.