Paul Rouget, Media365 : publié le mercredi 23 août 2023 à 22h09
Si son président est poussé à la démission pour son baiser forcé sur une joueuse après le sacre mondial, Jorge Vilda, le sélectionneur de l'équipe féminine d'Espagne, a aussi fait polémique en touchant la poitrine d'une membre de son staff lors de la finale.
Alors que Luis Rubiales, le président de la Fédération espagnole, se retrouve plus que jamais dans la tourmente, et poussé à la démission suite à son baiser forcé sur Jennifer Hermoso, l'attaquante de la Roja, après la finale de la Coupe du monde féminine remportée dimanche contre l'Australie à Sydney (1-0), son sélectionneur, Jorge Vilda fait lui aussi polémique. Et si Rubiales, qui avait été accusé d'organiser des orgies avec l'argent de la Fédération en septembre dernier et est aussi dans le viseur de la justice pour un voyage touristique aux Etats-Unis, a également fait scandale en se tenant les parties intimes après le but d'Olga Carmona, alors qu'il était juste à côté de la reine Letizia et de sa fille Sofia, Vilda a aussi dérapé suite à ce même but, en attrapant la poitrine d'une membre de son staff.
Le sélectionneur espagnol ne s'en est pas encore expliqué, malgré la demande de CNN, lui qui aurait soutenu Rubiales et demandé aux proches d'Hermoso qu'elle participe à la vidéo d'excuses de son président après ce fameux baiser, ce qu'elle a refusé de faire. Et Jorge Vilda aurait pu ne pas être de cette aventure en Nouvelle-Zélande et en Australie. Car certaines joueuses lui reprochaient ses méthodes et se sont mises en retrait de la sélection pour réclamer son départ. Mais contrairement à ce qu'il s'est passé en équipe de France, où les frondeuses ont réussi à obtenir le renvoi de leur sélectionneuse Corinne Diacre, remplacée par Hervé Renard, Vilda a été maintenu et a donc remporté, à la surprise générale, ce premier sacre mondial, néanmoins marqué par des nombreuses polémiques. Reste à savoir si ce sujet sera évoqué lors de l'assemblée générale extraordinaire la Fédération espagnole (RFEF), vendredi, où Rubiales pourrait en savoir plus sur son avenir, alors que le gouvernement espagnol exige une enquête "transparente et urgente" sur son cas.