Thomas Siniecki, Media365 : publié le mardi 19 novembre 2024 à 20h53
Les Espagnoles ont décidément bien du mal à se sortir du psychodrame qui les escorte depuis plus d'un an.
Montse Tomé, le mois dernier, avait déjà bien fait comprendre que le documentaire Netflix sur le fameux scandale provoqué par Luis Rubiales - ancien président de la Fédération espagnole, auteur du baiser forcé sur Jennifer Hermoso après la finale victorieuse en Coupe du monde - n'était pas de son goût, les joueuses étant selon elle concentrées sur autre chose que le terrain. La sélectionneuse de la Roja est allée encore plus loin mardi, en ne retenant pas l'ancienne joueuse du Paris Saint-Germain dans sa liste pour les deux matchs amicaux à venir, dont le déplacement en France (à Nice) dans deux semaines, le mardi 3 décembre. Et Jennifer Hermoso n'est pas seule, puisque ses partenaires Irene Paredes, autre ancienne du PSG, et Misa Rodriguez sont également écartées pour avoir témoigné dans ce documentaire !
Tomé : "Je ne veux pas dire qu'elles n'ont pas été à la hauteur, mais je suis claire sur ce que je veux"
"Notre situation est exceptionnelle depuis deux ans, on a été très clairs dès le départ sur ce qu'on voulait être en tant qu'équipe. Je ne veux pas dire qu'elles n'ont pas été à la hauteur, mais je suis claire sur ce que je veux que l'équipe soit et sur ce que j'aime voir, cet esprit d'équipe et ce savoir-faire." Le mois dernier, seule Irene Paredes avait déjà été laissée de côté par la technicienne espagnole.
En parallèle, afin d'étayer ses propos, l'ancienne joueuse a cité l'équipe masculine en "véritable exemple de travail d'équipe de coexistence sur et en dehors du terrain, c'est avec tout ça qu'ils ont été performants". Il semble tout de même y avoir une petite chasse aux sorcières, puisque certaines comme Alexia Putellas et Aitana Bonmati, soit les quatre dernières Ballons d'Or en titre (2021 et 2022 pour la première, 2023 et 2024 pour la seconde), ont elles bien été retenues dans le groupe.