Thomas Siniecki, Media365 : publié le mardi 19 novembre 2024 à 20h14
Revenons ensemble sur un des plus grands moments de l'histoire du football, dont c'est l'anniversaire mardi.
Pour son 909e match, Pelé marquait le 1 000e but de sa carrière à l'âge de 29 ans, le 19 novembre 1969 dans le légendaire Maracana. Le triple champion du monde, longtemps considéré comme le meilleur joueur incontesté de tous les temps (un titre si honorifique qui continue de faire débat, a priori face aux Argentins Lionel Messi et Diego Maradona), inscrivait cette réalisation si spéciale avec son club de Santos, sur penalty face à Vasco da Gama - le club de Dimitri Payet. Une bonne partie des 80 000 spectateurs pénétrait alors sur la pelouse afin de vivre au plus près ce moment historique, alors que l'équipe receveuse était pourtant... Vasco. Mais ce jour-là, même les joueurs adverses ont célébré ce but de Pelé, porté immédiatement en triomphe. Le gardien a même enlevé son maillot pour laisser apparaître un message félicitant son illustre bourreau.
Un total de 1 281 buts... ou 762 ?
Après Santos, le "Roi" a aussi marqué aux Etats-Unis, sous le maillot du New York Cosmos. Et bien sûr avec la Seleçao brésilienne, tout au long de sa carrière internationale qui s'est étirée de 1957 à 1971 - sept ans de plus pour l'ensemble de sa carrière en club, de 1956 à 1977. Auteur de 77 buts avec le Brésil en 92 sélections, il a été battu par Neymar l'an dernier (79 buts) mais son ratio reste bien supérieur : 0,84 but par match, contre 0,62 pour son successeur qui a établi sa performance en 128 sélections.
Officiellement, le total final retenu par la FIFA pour Pelé est de 1 281 buts en 1 363 matchs, mais celui-ci est sujet à polémique car il prend en compte de nombreux matchs amicaux ou même pas franchement officiels. En termes de statistiques très officielles, plus modernes, Cristiano Ronaldo serait leader avec ses 910 buts, devant les 850 unités de Lionel Messi et seulement 762 pour Pelé (756 pour Romario, 725 pour Ferenc Puskas et 722 pour Josef Bican). Mais alors, nous n'aurions jamais eu ce 19 novembre 1969 gravé pour l'éternité...