Paul Rouget, Media365 : publié le lundi 29 août 2022 à 08h52
La deuxième édition du Trophée des Championnes a de nouveau été remportée par les Lyonnaises, qui ont dominé leurs rivales parisiennes dimanche soir à Dunkerque (1-0).
Près de trois ans après la première édition, à Guingamp, où l'OL l'avait emporté aux tirs au but face au PSG (1-1, 4 t.a.b. à 3), les deux équipes se sont retrouvées dimanche soir à Dunkerque pour la deuxième édition du Trophée des Championnes. Et comme en 2019, ce sont les Lyonnaises qui se sont imposées (1-0), grâce à une réalisation de Danielle Van de Donk dès la 13e minute de jeu. Et si les joueuses de Sonia Bompastor auraient ensuite pu doubler la mise, ce sont les Parisiennes qui ont mieux terminé ce premier acte mais ne sont pas parvenues à égaliser, malgré plusieurs occasions à mettre à l'actif de Sandy Baltimore. Cette dernière ainsi que Ramona Bachmann ont ensuite eu les opportunités pour revenir à un score de parité, en vain. Et c'est donc l'OL qui repart du stade Marcel Tribut avec le trophée.
"Beaucoup de positif" pour le PSG
Un résultat "très satisfaisant" pour Bompastor, qui était privée d'Amandine Henry et Wendie Renard, également forfait avec les Bleues. "On est contents de remporter ce premier titre officiel de la saison. Au haut niveau, il faut savoir être efficaces et quand l'opportunité se présente, il faut répondre présents. Les filles ont su faire ce qu'il fallait, elles ont fait preuve de beaucoup de générosité dans les efforts et elles ont fait le nécessaire", apprécie la coach lyonnaise. Dans le camp d'en face, si Marie-Antoinette Katoto, blessée depuis l'Euro, manque toujours à l'appel, Gérard Précheur, ancien de l'OL et nouvel entraîneur du PSG, veut surtout "retenir le positif. Il y a eu tellement de satisfactions individuelles et collectives sur le jeu. Il y a beaucoup de positif. Il faut s'appuyer dessus. Il faut trier le bon grain, c'est sur du bon grain qu'il faut construire et là il y en a beaucoup. Donc on va bien analyser cela, nos forces. Ce qui nous manque, on le sait. Le plus difficile, c'est d'aller marquer. J'espère qu'on va pouvoir récupérer dans l'effectif une attaquante qui pourrait pallier l'absence de Marie-Antoinette", espère-t-il.