Marie Mahé, Media365 : publié le samedi 12 octobre 2024 à 08h40
Ce samedi soir (21h00), le Paris Saint-Germain se déplace sur la pelouse de Nantes. Les Parisiennes, privées de Ligue des champions cette saison, voudront enchaîner dans une opposition qui s'annonce déséquilibrée.
Le cinquième contre le deuxième. C'est l'affiche, ce samedi soir à 21h00, qui opposera Nantes au Paris Saint-Germain, dans le cadre de la quatrième journée de la Première Ligue Arkema. Les Parisiennes, dauphines de l'OL, débarquent chez un promu, auteur d'un bon début de saison, avec un bilan de deux victoires pour une défaite. Ce déplacement est donc pris très au sérieux au sein du club de la capitale, à l'image de l'entraîneur de l'équipe féminine du Paris Saint-Germain. Ce vendredi, Fabrice Abriel s'est exprimé, à ce sujet, sur le site internet officiel de cette formation : « Gagner nous permet d'emmagasiner de la confiance. Le fait d'être efficaces dans les deux surfaces nous donnent des repères et une base de travail. Nous savons que nous devons faire un sans-faute en championnat, nous sommes conscients des enjeux. La non-qualification en Champions League nous a blessés, c'est dans nos têtes. Mais nous devons avancer, et pour cela, il faut gagner des matchs, et les gagner de façon maîtrisée. »
Le PSG, demi-finaliste de la C1 l'année dernière
Cette saison, les Parisiennes devront donc se concentrer uniquement sur le championnat de France, dans la mesure où elles savent officiellement, depuis le 26 septembre dernier, et leur nouvelle défaite contre les Italiennes de la Juventus Turin (1-3, 1-2), qu'elles ne disputeront pas l'édition 2024-2025 de la Ligue des champions. L'année dernière, le PSG était pourtant allé jusqu'en demi-finales. Depuis ce barrage retour, les Parisiennes ont disputé deux nouvelles rencontres du championnat de France, à domicile, contre Guingamp (4-0) le 29 septembre dernier puis face au Havre (3-0) le 4 octobre. Mais cette élimination en C1 reste forcément en travers de la gorge des dirigeants. Comme par exemple chez le directeur sportif Angelo Castellazzi, qui a évoqué le sujet, dans les colonnes du Parisien : « Ce n'est pas normal. Mais c'est après les résultats négatifs que l'on peut voir la détermination et la vraie force d'un club. »