Emmanuel LANGELLIER, Media365 : publié le mardi 02 janvier 2024 à 15h00
Découvrez nos tops et nos flops à l'issue des matchs aller de la D1 Arkema.
Les tops
L'Olympique Lyonnais
On voit bien mal comment le titre pourrait encore échapper cette saison à Lyon, tant sa domination semble implacable cette saison. Le club rhodanien est en tout cas parti très fort, comme souvent, avec un tableau de marche impeccable : 11 matchs et autant de victoires, meilleure attaque (48 buts inscrits) avec les deux meilleures buteuses dans ses rangs (Ada Hegerberg huit buts et Eugénie Le Sommer sept) et meilleure défense (cinq buts encaissés). Avec déjà huit points d'avance sur son premier poursuivant (le Paris FC), Lyon parait lancé vers un 17eme sacre national.
Gaëtane Thiney
Elle est éternelle ! A 38 ans, Gaëtane Thiney est toujours là, et bien là. Si le Paris FC est pour l'instant dauphin des Fenottes avec trois longueurs d'avance sur le PSG (qui compte deux matchs en retard), il le doit en grande partie à sa milieu de terrain. Pour sa dernière saison, Thiney est en pleine forme. L'internationale aux 163 sélections (58 buts) brille et savoure. Avec sept réalisations, elle est la deuxième meilleure buteuse du championnat derrière Hegerberg.
Les flops
Bordeaux
Ça sent déjà le roussi pour les Bordelaises qui sont reparties sur un nouveau cycle avec de jeunes éléments. Après 11 journées, les joueuses de l'expérimenté Patrice Lair n'affichent que cinq petits points au classement. La lanterne rouge n'a gagné qu'une fois (3-0 contre Lille qui est un point devant) et a déjà concédé huit revers. Petite consolation : Bordeaux, dont les filets ont tremblé à 20 reprises, n'affiche pas la pire défense du championnat de France. Lille (33 buts encaissés), Dijon (29) et Saint-Etienne (26) ont fait pire et « mènent » cette triste hiérarchie.
La colère de Soubeyrand
Après le match perdu face au PSG (1-2) lors de la dernière journée avant la pause, Sandrine Soubeyrand a laissé éclater sa colère. En cause : le comportement de ses joueuses qui ont « rigolé » avec leurs adversaires au coup de sifflet final alors qu'elles venaient tout juste de s'incliner. L'ancienne joueuse n'a pas aimé, et nous non plus. « Il y a un truc qui m'énerve, c'est quand on finit le match on est déçues. On ne peut pas rigoler avec l'adversaire. L'adversaire, il n'en a rien à foutre de nous. La compassion, il n'en a aucune. Vous avez beau avoir des copines en face, c'est vos copines à l'extérieur. Moi ça m'énerve quand je vois rire des joueuses, alors qu'on vient de perdre 2-1 », a lâché l'entraîneuse du PFC.