Paul Rouget, Media365 : publié le mercredi 27 mars 2024 à 11h46
Après avoir marqué l'histoire en qualifiant la Géorgie pour l'Euro 2024 grâce à une victoire aux tirs au but contre la Grèce, Willy Sagnol a été acclamé par les journalistes à Tbilissi, même s'il n'a pas oublié leurs critiques.
Une qualification historique ! En l'emportant aux tirs au but contre la Grèce mardi soir à Tbilissi en finale des barrages de l'Euro 2024 (0-0, 4-2 t.a.b.), trois jours après avoir dominé le Luxembourg dans ce même stade Boris-Paichadze pour le compte des demi-finales (2-0), la Géorgie a gagné le droit de disputer sa première grande compétition en Allemagne, du 14 juin au 14 juillet. Une qualification aussi historique pour Willy Sagnol, qui va devenir le premier entraîneur français à diriger une sélection étrangère lors d'un championnat d'Europe. Le « malicieux », comme le surnommait son ancien sélectionneur en équipe de France Roger Lemerre, a ensuite été longuement acclamé en conférence de presse. Mais il a tenu à mettre les choses au clair avec des journalistes qui l'ont parfois chahuté depuis sa prise de fonction en février 2021.
"Je n'ai jamais pensé à partir"
"Dans le passé, certains ont parfois pensé que j'aurais peut-être dû partir... C'est ce que j'essaie parfois de vous expliquer : si vous voulez atteindre quelque chose, il faut du temps. Dans le football, on ne peut pas tout changer en un mois ou en six mois. Il faut du temps. Toujours", a expliqué celui qui a débuté sa carrière de coach en 2013, avec l'équipe de France U20, avant d'enchaîner avec les Espoirs et les Girondins, puis une courte expérience d'adjoint au Bayern Munich, et un match en tant qu'entraîneur intérimaire du club bavarois en 2017. Le Stéphanois a ensuite fait part de son bonheur : "Je paierais pour ressentir ce que je ressens aujourd'hui, donc je suis heureux et je n'ai jamais pensé à partir. Même si vous me l'aviez demandé avant le match. Je me sens bien. Je me sens bien depuis trois ans, je suis entouré de gens extraordinaires et je pense que c'est le plus important." Lui et ses hommes auront fort à faire lors de l'Euro puisqu'ils ont hérité du groupe « de la mort », le B, avec l'Espagne, la Croatie et le tenant du titre italien.