Thomas Siniecki, Media365 : publié le mercredi 05 juin 2024 à 12h03
Les Autrichiens ont dominé la Serbie mardi à Vienne (2-1), ce qui maintient Kevin Danso et ses partenaires dans une excellente dynamique. L'équipe de France est largement avertie.
Il n'y a pas d'adversaire facile à l'Euro, Didier Deschamps le sait mieux que personne. Et pour ceux qui pensent que l'Autriche sera une proie idéale pour les Bleus à l'occasion du premier match, dans moins de deux semaines à Düsseldorf (le lundi 17 juin), rappelons déjà qu'elle avait accroché l'équipe de France à Vienne en juin 2022, en Ligue des nations (1-1). Mais surtout, les Autrichiens ont enchaîné mardi face à la Serbie (2-1) une sixième victoire de rang.
Rangnick : "On sera absolument prêts"
Si les deux premières au mois de novembre, en Azerbaïdjan (0-1) puis en Estonie (0-2) pour conclure les éliminatoires de l'Euro, n'étaient pas forcément des plus impressionnantes, la suite - certes amicale - a été bien moins négligeable avec des succès sur l'Allemagne (2-0) et en Slovaquie (0-2) suivis d'un carton devant la Turquie en mars (6-1). Plus largement, les Autrichiens n'ont perdu qu'un seul de leurs quinze derniers matchs, contre la Belgique en octobre (2-3).
Le sélectionneur Ralf Rangnick, un des coachs européens les plus réputés que le Bayern aurait encore aimé nommer la saison prochaine, a "tiré beaucoup d'enseignements de ce match" devant la Serbie : "Le premier quart d'heure était presque parfait, on n'a pas toujours été propres avec le ballon mais il nous reste trois entraînements avant le prochain match. A mon avis, on sera absolument prêts pour l'Euro." Si la Wunderteam bat la Suisse samedi, pour cette dernière sortie amicale avant les Bleus, elle égalerait la meilleure série de son histoire avec une septième victoire de suite - pas si lointaine, puisqu'elle a été réalisée en 2017 et 2018. Marko Arnautovic (Inter), Christoph Baumgartner (Leipzig) et le défenseur lensois Kevin Danso étaient titulaires mardi, et si ce dernier sera privé en Allemagne de son compère de charnière et leader David Alaba (blessé), il manquait encore l'autre patron Marcel Sabitzer (Dortmund) qui sort tout juste de sa finale de Ligue des champions. On aura prévenu : attention à l'Autriche !