Real Madrid : Vinicius Jr à nouveau victime d'insultes racistes

Guillaume Marion, Media365 : publié le jeudi 01 février 2024 à 23h55

Avant le match du Real Madrid à Getafe ce jeudi soir, Vinicius Jr a été la cible de plusieurs insultes racistes. Des « Vinicius Mono » (« Vinicius singe ») ont notamment été entendus...

Décidément, ça ne s'arrange pas au niveau du racisme dans le foot. En effet, une dizaine de jours après l'affaire qui a touché Mike Maignan, lors d'une rencontre de l'AC Milan face à l'Udinese en Serie A, c'est cette fois en Espagne qu'une nouvelle sombre histoire a vu le jour ce jeudi 1er février. En marge de la rencontre entre Getafe et le Real Madrid, comptant pour la 20eme journée de Liga, des supporters des Azulones en dehors du stade ont scandé des insultes racistes à l'encontre de Vinicius Jr. Ainsi, selon plusieurs médias espagnols, dont As et la Cope, l'ailier brésilien des Merengue aurait été traité de singe. Sur des vidéos présentes sur X (anciennement Twitter), on peut notamment entendre des « Vinicius Mono » (« Vinicius singe »), alors que les joueurs de Carlo Ancelotti ont aussi été sifflés aux abords du stade.

A Getafe, Vinicius Jr a répondu sur le terrain

Après l'affaire qui avait touché Maignan, Vinicius Jr avait notamment passé un coup de gueule nécessaire et disait : « Il est temps d'emprisonner les racistes ». Cette fois, insulté, le Brésilien a répondu à sa manière. Car, ce jeudi soir, au Coliseum Alfonso Pérez, l'ancien joueur de Flamengo s'est illustré lors de la victoire du Real Madrid à Getafe (2-0). Après un premier but de Joselu dès le premier quart d'heure de jeu (14eme), sur une passe de Lucas Vazquez, l'attaquant des Merengue a inscrit un doublé en deuxième période, peu avant l'heure (56eme). Pour faire le break dans cette rencontre, ce dernier a pu profiter d'une passe décisive de Vinicius Jr, qui a donc participé activement au succès des siens. Pour rappel, ce serait au moins la 8eme fois que le Brésilien est victime d'insultes racistes en Espagne, selon As. Les autorités compétentes vont vraiment devoir se poser les bonnes questions pour éradiquer ce fléau présent dans les tribunes.

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