Paul Rouget, Media365 : publié le lundi 16 septembre 2024 à 21h08
Difficiles mais historiques vainqueurs du Guatemala pour leurs grands débuts en Coupe du monde (6-3), les Bleus du futsal avouent avoir été "rattrapés par (leurs) émotions" avant de faire la différence.
On a failli douter de leur surnom, « Les Imbattables ». Car l'équipe de France de futsal a bien mal démarré le premier match de Coupe du monde de son histoire, lundi à Boukhara (Ouzbékistan) contre le Guatemala, mais s'est finalement imposée 6-3. Après avoir encaissé un but dès la première minute, les hommes de Raphaël Reynaud ont de nouveau cédé quelques instants plus tard, et avaient donc deux buts de retard après moins de dix minutes de jeu. Heureusement, Arthur Tchaptchet a signé un doublé (13e et 18e), et les Bleus sont retournés aux vestiaires avec une seule longueur de retard. Avant de faire la différence après le repos, grâce à des réalisations de Souheil Mouhoudine, pour sa 100e sélection, dès la reprise (21e), puis de Kevin Ramirez (31e), Abdessamad Mohammed (32e) et Nelson Lutin (37e), pour l'emporter et prendre ainsi un bon départ dans le groupe F de ce Mondial, eux qui vont ensuite affronter le Venezuela, jeudi, puis, dimanche, le favori Iranien, qui a surclassé les Sud-Américains un peu plus tôt (7-1).
"Encore beaucoup de progrès à faire"
Des Bleus "très, très contents" de ce succès inaugural. "On sait très bien que le chemin sera long et dur, mais on va savourer cette première victoire historique. Après, je suis très content des copains sur le terrain, on a su faire preuve de caractère, on a été menés une grande partie du match, mais on a su retourner le score à la fin. On a montré comment « Les Imbattables » se battaient sur un terrain, on est contents de la manière, mais on espère faire moins peur à nos supporters pour les prochaines rencontres", a reconnu Mouhoudine sur le site officiel de la compétition. Mohammed, la star de l'équipe, avoue qu'"on ne peut pas savoir à quoi ressemble un premier match de Coupe du monde avant de l'avoir joué. C'est pourquoi nous avons si mal joué en première mi-temps. Nous étions très nerveux, rattrapés par nos émotions. Ensuite, nous avons commencé à jouer notre jeu. Nous avons été bien meilleurs, mais nous avons encore beaucoup de progrès à faire, même si nous avons réussi à gagner." Les Vénézuéliens sont prévenus...