Ligue Europa : Le bilan des clubs français à mi-parcours

Ligue Europa : Le bilan des clubs français à mi-parcours ©Icon Sport, Media365
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Thomas Siniecki, Media365 : publié le vendredi 08 novembre 2024 à 09h02

La première moitié de compétition reste plutôt positive pour Lyon, au contraire d'un OGC Nice mal embarqué.

Après deux victoires convaincantes pour lancer la phase de groupe en C3, deux succès face à l'Olympiakos et aux Glasgow Rangers qui vont assurément compter au final, l'enchaînement Besiktas - Hoffenheim avec un seul point en deux matchs fait inévitablement mal aux Gones, particulièrement ce 2-2 concédé jeudi en Allemagne alors qu'Alexandre Lacazette avait arraché l'avantage déjà dans le temps additionnel.

L'OL au ralenti, Nice n'a pas démarré

Néanmoins, la qualification et même l'objectif évident de top 8 restent totalement dans les cordes de l'Olympique Lyonnais, avec deux matchs qui doivent permettre aux Rhodaniens de prendre six points : le prochain à Qarabag et le dernier à domicile devant Ludogorets. Dans l'intervalle, ce sera plus compliqué pour la réception de Francfort puis le déplacement au Fenerbahçe, mais là aussi, rien d'insurmontable si les hommes de Pierre Sage tiennent leur rang. Cette idée de top 8 est malheureusement bien loin pour l'OGCN, dans les cordes.

Toujours incapables de remporter le moindre match, les hommes de Franck Haise n'ont que deux points et figurent parmi le groupe des derniers. Il faudra passer la surmultipliée, bref au grand minimum deux victoires et un nul (dans l'idéal trois victoires, ou deux victoires et deux nuls) entre les Rangers, l'Union Saint-Gilloise, Elfsborg et Bodo/Glimt. Ce qui reste dans les cordes des Aiglons s'ils montrent enfin leur vrai niveau, celui qui commence à être vu en Ligue 1. Pour le moment, Ligue des champions et Ligue Europa confondues, ce sont eux qui affichent le plus mauvais bilan des six clubs français engagés. Il serait fâcheux qu'ils restent les seuls à quai, sans même aller voir les barrages de février, s'ils ne parviennent pas à réintégrer ce fameux top 24. Ils peuvent au mois s'appuyer sur cette énergie du désespoir qui leur a permis d'accrocher ce nul 2-2 après avoir été menés 2-0, une première continentale pour eux depuis 1967.

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