Thomas Siniecki, Media365 : publié le vendredi 08 novembre 2024 à 09h45
Le scénario est particulier pour les Gones, ce que retranscrit son entraîneur mais aussi Maxence Caqueret.
Pierre Sage, quelques dizaines de minutes à peine après le nul concédé par l'OL à Hoffenheim (2-2) alors qu'Alexandre Lacazette avait pourtant donné l'avantage aux Gones déjà dans le temps additionnel - à la 93e -, avait bien du mal à masquer sa déception après cette égalisation finale des locaux à la 96e. Pour le coach lyonnais, c'est même "cruel et inadmissible" : "On avait réussi à gérer le scénario comme on l'avait attendu. On arrive à marquer à deux minutes de la fin et on commet cette grosse erreur de relance et de replacement."
Caqueret : "Une grosse erreur d'inattention"
En cause, très principalement, la relance de la tête axiale d'Ainsley Maitland-Niles, qui aurait assurément mieux fait de prolonger vers la touche ou même en corner, plutôt que de redonner à l'entrée de sa propre surface où Umut Tohuncu n'avait plus qu'à ajuster assez tranquillement. "Encaisser un but après avoir marqué dans le temps additionnel, ça nous est déjà arrivé en championnat, malheureusement on n'a pas retenu la leçon." C'était à domicile contre l'Olympique de Marseille, Rayan Cherki enlevant même son maillot après avoir égalisé à 2-2, mais Jonathan Rowe avait donc refroidi l'ambiance dans la foulée (2-3).
A moins de trois jours du derby, dimanche soir au Groupama Stadium face à l'AS Saint-Etienne, l'entraîneur félicite Alexandre Lacazette qui a su retrouver le chemin des filets, "mais nous n'avons pas su gérer" : "Nous étions à une minute de prendre les trois points, nous ne donnons pas assez d'importance à ce qu'est une victoire. Cette minute devait être la plus importante de notre vie, mais nous avons négligé trop de choses." Maxence Caqueret regrette également "une grosse erreur d'inattention" : "Quand on parvient à prendre l'avantage, on ne doit pas encaisser ce deuxième but. Nous aurions dû en être capables." Au lieu de quoi, Lyon doit attendre au moins de trois semaines pour sécuriser sa qualification au minimum en barrages.