Axel Allag, Media365, publié le lundi 10 juillet 2023 à 09h27
7 mois après, Didier Deschamps est revenu sur la finale du Mondial 2022 perdue par les Bleus contre l'Argentine aux tirs au but (3-3 ; 4 tirs au but à 2) au micro de RTL. Le sélectionneur de l'équipe de France a notamment souligné la présence d'Hugo Lloris, rare joueur d'expérience à avoir participé à ce moment crucial.
Didier Deschamps n'a pas oublié grand chose de la finale du Mondial 2022 perdue aux tirs au but face à l'Argentine de Leo Messi (3-3 ; 4 tirs au but à 2). Le 18 décembre dernier, à Doha, le dernier match du tournoi planétaire a très mal démarré et le sélectionneur national l'a avoué sans problème au micro de RTL, durant 60 minutes, les Bleus n'ont pas su se hisser au niveau d'exigence d'un tel événement. Menée 2-0, l'équipe de France a su revenir à 2-2 avant que l'Albiceleste ne repasse devant et que Kylian Mbappé, grâce à son triplé, ne remette les compteurs à égalité. Toutefois, la séance des tirs au but a été perdue par l'équipe de France après un combat intense au global. "Vous savez combien de temps a duré le match avant les tirs au but? 143 minutes. Donc on n'a pas été présent une heure. Soixante minutes par rapport à 143...", a évalué Deschamps dimanche lors d'un entretien accordé à RTL.
"C'est le destin, le football. Il faut l'accepter"
Plus largement, le sélectionneur de l'équipe de France est revenu sur la fameuse séances des tirs au but lors de laquelle Kingsley Coman et Aurélien Tchouaméni ont raté coche. "Je ne vais pas sortir le terme, comme d'habitude, de loterie. Évidemment que les cinq qui tirent les penalties ne sont pas les cinq prévus au départ. Mais avec les sept changements que j'ai dû faire...", a-t-il assuré, avant de continuer concernant le manque d'expérience général des tireurs : "On me demande pourquoi ce ne sont pas les joueurs expérimentés qui ont tiré les penalties. A part Hugo (Lloris, ndlr) comme joueur expérimenté dans les onze derniers... C'est toujours un moment particulier. Je ne peux pas dire que je l'appréciais quand j'étais joueur même s'il m'est arrivé de gagner des matchs et des titres aux penalties. Ça aurait pu basculer avant. C'est le destin, le football. Il faut l'accepter".
Si lors du Mondial 2018 remporté par les Bleus face à la Croatie 4 ans plus tôt en Russie, le natif de Bayonne avait senti le sacre arriver, son sentiment a visiblement été différent concernant le tournoi au Qatar, même si il a reconnu qu'il était persuadé d'avoir rendez-vous le 18 décembre 2022, donc en finale. "Je n'ai pas pensé la même chose. Même si j'ai tout fait et les joueurs aussi, ça aurait pu sourire... Je ne suis pas fataliste mais je crois beaucoup au destin", a commenté Didier Deschamps. Invaincus en 2023, les Bleus sont toujours deuxièmes du classement FIFA et ils ont su se rapprocher de l'Argentine, reine du domaine, avec un écart de 0,19 point entre les deux sélections.