Axel Allag, Media365 : publié le lundi 28 novembre 2022 à 20h41
La victoire de l'Iran face au pays de Galles (0-2) a eu un impact très important au pays. En effet, plus de 700 détenus ont été libérés dans les différentes prisons alors que la Team Melli va jouer un match décisif pour sa possible qualification en 8ème de finale du Mondial 2022, mardi face aux Etats-Unis (20 heures).
Un succès à l'impact majeur. Vendredi, l'Iran de Carlos Queiroz a su obtenir une victoire face au pays de Galles (0-2) permettant de rêver d'une possible qualification en 8ème de finale de ce Mondial 2022. Cette victoire, la troisième de l'histoire du pays dans la compétition, a engendré le retour à la liberté pour plus de 700 détenus dans le pays, a indiqué l'Iran, via l'agence de l'Autorité judiciaire Mizan Online. "Suite à un ordre spécial du chef de l'Autorité judiciaire après la victoire de l'équipe nationale de football (...) contre celle du pays de Galles, 709 détenus ont été libérés de différentes prisons du pays", précise l'agence. Parmi eux, on retrouve "certaines personnes arrêtées lors des récents événements".
Un contexte tendu avant une rencontre décisive contre les États-Unis
Une allusion aux manifestations déclenchées par la mort, le 16 septembre dernier, de Mahsa Amini, une Kurde iranienne de 22 ans décédée après son arrestation par la police des mœurs pour une infraction du code vestimentaire (elle ne portait pas son voile). La justice, elle, affirme avoir inculpé plus de 2 000 personnes dans le cadre de ces manifestations. La décision apparaît elle dans un contexte très tendu alors que mardi, une rencontre décisive opposera l'Iran aux États-Unis pour une place en 8ème de finale de cette Coupe du monde 2022. Deuxième du groupe B avec 3 points, à une longueur de l'Angleterre, l'Iran possède 1 unité de plus que les USA (une victoire serait l'assurance d'une qualification dans le plus simple des cas, ndlr). Dimanche, l'Iran a protesté auprès de la FIFA contre la suppression par la Fédération américaine du signe Allah du drapeau iranien avant la rencontre du Mondial 2022.
La Fédération Iranienne a également exigé la démission de Jürgen Klinsmann, qui officie en tant que membre du groupe d'étude technique de la FIFA. Klinsmann a en effet traité les Iraniens de tricheurs après le match contre le Pays de Galles. "Ce n'est pas par hasard. C'est exprès. Cela fait partie de leur culture, c'est comme ça qu'ils jouent. Ils travaillent l'arbitre (...), le juge de touche, le 4e arbitre. Ils vous font perdre votre concentration ", a expliqué l'ancien sélectionneur des États-Unis sur le plateau de la BBC. "Personne ne peut porter atteinte à notre intégrité" a notamment clamé Carlos Queiroz, sur Twitter. Le duel de mardi promet d'être bouillant.