FIFA : La Coupe du monde tous les deux ans retirée du programme du congrès

Axel Allag, Media365, publié le mercredi 30 mars 2022 à 19h05

La FIFA se réunit jeudi à Doha, et l'instance a retiré de l'ordre du jour de son congrès annuel, son projet de la Coupe du monde tous les deux ans. Aucune explication n'a été donnée concernant cette soudaine mise en sommeil.

Et si le projet de la Coupe du monde tous les deux ans, décrié par une grande partie du globe, prenait fin ? Ardemment désiré par le président de la FIFA, Gianni Infantino, mais également par Arsène Wenger - directeur du développement du football mondial de la FIFA - le projet ne sera pas au programme du congrès annuel de l'instance, prévu ce jeudi à Doha, à la veille du tirage de la Coupe du monde 2022. Il demeure difficile de savoir si il s'agit d'une simple temporisation, ou alors d'un abandon définitif. Ce qui est certain, en revanche, c'est que le président de l'UEFA, Aleksander Ceferin, s'était montré fermement opposé à ce projet, au début du mois de mars. "Pour tous les acteurs du football, une Coupe du monde biennale est hors de question. Je suis heureux que la Fifa l'ait également compris", disait-il.

"Pour nous, ce n'est pas une idée"

Ce projet, si il voit le jour, provoquerait un grand chamboulement dans un calendrier international déjà très chargé pour les joueurs. "L'idée est vraiment l'amélioration de la qualité du jeu et des compétitions, il n'y a aucune intention financière derrière", justifiait Arsène Wenger dans les colonnes de L'Equipe, en septembre dernier. Mardi, le président du PSG et de l' Association européenne des clubs (ECA), Nasser Al-Khelaïfi, a indiqué qu'il n'était pas utile d'aborder ce thème : "Pour nous ce n'est pas une idée, donc il est inutile d'en discuter: ça n'existe pas", a affirmé le dirigeant, dans des propos relatés par RMC Sport.


Comme de nombreuses ligues nationales, l'UEFA et la COMNEBOL s'étaient rapidement positionnées contre ce projet de Coupe du monde tous les deux ans. Noël Le Graët, lui, avait affirmé un avis contraire à ses homologues européens. "Pour les garçons, personnellement, je ne suis pas contre, mais je ne donne pas non plus un blanc-seing. Il y a une grosse réflexion de ma part. Il faut que je sache si ce projet enrichit ou appauvrit la Fédération française, dont je suis le président", disait-il dans les colonnes de L'Equipe, en octobre dernier.

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