Rédaction Media365, publié le dimanche 11 décembre 2022 à 14h45
Demi-finaliste surprise de la Coupe du monde 2022, le Maroc ne cesse d'impressionner au Qatar. Voici quelques chiffres marquants.
0 ou 1
Comme le nombre de buts encaissés par le Maroc durant cette Coupe du monde. Pourquoi ce doute ? Parce qu'aucun adversaire n'est parvenu à marquer face au Maroc depuis le début de cette édition 2022. Le seul but concédé par les Lions de l'Atlas en 5 matchs dans cette compétition est un but contre son camp de Nayed Aguerd face au Canada.
1
Cette fois, aucun doute n'est permis. Le Maroc est bien devenu samedi le premier pays africain à qualifier son équipe pour les demi-finales d'une Coupe du monde. Le Cameroun (en 1990), le Sénégal (en 2002) et le Ghana (en 2010) avaient tous calé en quarts jusqu'alors.
2
Comme le nombre de buts inscrits par buteur Youssef En-Nesyri dans cette Coupe du monde. Ajoutées à celle inscrite de 2018, ces deux réalisations font de lui le meilleur buteur de son pays dans l'histoire de la Coupe du monde, une longueur devant Abderrazzak Khaïri (2 buts en 1986), Salaheddine Bassir (2 buts en 1998) et Abdeljalil Hadda (2 buts en 1998).
4
Comme le nombre de "clean sheets" du Maroc durant cette Coupe du monde. Le Portugal était prévenu. Mais les hommes de Fernando Santos, comme les Croates, les Belges et les Espagnols avant eux, ne sont pas parvenus à faire sauter le verrou. Le Maroc a ainsi gardé sa cage inviolée pour la quatrième fois dans la compétition, un record pour une nation africaine lors d'un même Mondial.
7
Comme le nombre de matchs sans encaisser de buts du Maroc depuis sa première apparition en Coupe du monde. Une seule équipe africaine a fait aussi bien que les Lions de l'Atlas en phase finale parmi les pays africains : le Nigeria (7 clean sheets également).
49,9
Comme la possession de balle marocaine totale en huitièmes et en quarts de finale. En deux rencontres, les hommes de Walid Regragui ne sont pas parvenus à atteindre 50% de possession de balle en cumulé (23,2% contre l'Espagne, 26,7% contre le Portugal). Dominer n'est (toujours) pas gagner.