Thomas Siniecki, Media365 : publié le mardi 09 janvier 2024 à 19h08
On se souviendra du passage du Paris Saint-Germain au stade Pierre-Antoine, à l'occasion du match contre Revel en Coupe de France.
Les supporters parisiens, certes, ont mis une sacrée ambiance à Castres dimanche soir, rendant ce 32eme de finale de Coupe de France face à Revel (0-9) un peu plus spécial encore. Mais ils n'étaient pas obligés de vandaliser la partie de l'enceinte qui leur était réservée, comme le montrent les photos relayées sur les réseaux sociaux.
Rueda : "Ils ont l'habitude"
C'est le club de rugby du Castres Olympique, locataire habituel du stade Pierre-Antoine réquisitionné pour l'occasion, qui en paie les pots cassés comme le détaille Julien Rueda, son directeur des opérations (pour France Bleu) : "On avait fait un constat d'huissier avant, on en a fait un après pour constater les dégâts et à la suite de ça, on s'est rapprochés du club de Revel qui fera le nécessaire pour qu'on soit dédommagés. Ils ont l'habitude." De nombreux sièges ont été arrachés, environ 140 sur 500, et de la pelouse synthétique (autour du terrain proprement dit) brûlée à cause des jets de fumigènes. L'addition se chiffrerait à 4 000 euros et le Paris Saint-Germain se serait donc engagé à rembourser.
Pierre Barthélémy, avocat spécialisé sur le sujet des supporters (et particulièrement du PSG), essaie de nuancer : "Je ne défends absolument pas ces dégradations. Simple précision : on a réinstauré les tribunes debout dans le football car une partie des supporters passent le match en station debout. Ce qui générait énormément de casses de sièges (debout dessus à sauter). C'est ce qu'on voit dans ce cas." La Dépêche précise enfin que deux fans parisiens ont été interpellés pour jet de fumigènes et utilisation d'une bombe artisanale, ce qui a conduit à leurs interdictions de stade pour un an et huit mois (avec des amendes en plus).