Coupe de France : Macron conspué ? "Pas les jeux du cirque" pour Véran

Paul Rouget, Media365 : publié le vendredi 28 avril 2023 à 13h19

Alors qu'Emmanuel Macron devrait encore être chahuté au Stade de France lors de la finale de la Coupe de France entre Nantes et Toulouse, le porte-parole du gouvernement estime qu'"un match de foot, ce n'est pas les jeux du cirque à la romaine."

La finale de la Coupe de France, programmée samedi soir à Saint-Denis, fait décidément beaucoup parler. Mais moins en raison de l'affiche (Nantes-Toulouse) que de la présence annoncée d'Emmanuel Macron. Le président de la République, qui fait face à un important mouvement de contestation depuis l'adoption de la loi sur les retraites, n'ira pas saluer les joueurs des deux équipes avant le coup d'envoi. Et les syndicats ont prévu de distribuer 30 000 cartons rouges et 10 000 sifflets aux spectateurs pour manifester leur mécontentement vis-à-vis du chef de l'Etat, au plus bas dans les sondages. Des grilles vont même être installées devant les virages pour éviter tout envahissement de terrain lors de cette rencontre classée à risques et pour laquelle 3 000 policiers seront mobilisés.

Véran : "Il y a des choses qui ne sont pas à leur place"

Une coupure de courant n'est pas non plus à exclure, comme celle, revendiquée par la CGT, qui a entraîné l'interruption de la rencontre de Pro D2 entre Agen et Nevers pendant 30 minutes jeudi soir. Porte-parole du gouvernement, Olivier Véran a notamment fait référence à cet événement sur RMC, où il a évoqué la présence du président de la République samedi au Stade de France, où il avait déjà été chahuté lors du match des Bleus face aux Pays-Bas le mois dernier. "Un match de foot, la finale de la Coupe de France, ce n'est pas les jeux du cirque à la romaine. Ce n'est pas la CGT avec son pouce impérial qui pourrait décider à qui de faire huer le président de la République, à qui de couper l'électricité pendant un match, a confié celui qui est également ministre délégué chargé du Renouveau démocratique. Je n'ai pas de d'ordre ou de conseils à donner à la CGT ou à qui que ce soit en matière de syndicats, chacun fait comme il comme il le sent, je dis juste qu'il y a des choses qui ne sont pas à leur place. Je n'ose imaginer les réactions si nous profitions d'un événement sportif populaire pour passer des messages politiques."

Vos réactions doivent respecter nos CGU.