Rédaction Media365, publié le jeudi 13 janvier 2022 à 16h10
Le sélectionneur du Maroc, Vahid Halilhodzic, est revenu sur la dimension nouvelle prise par Sofiane Boufal avec les Lions de l'Atlas .
Le vent a tourné pour Sofiane Boufal avec le Maroc. L'attaquant d'Angers, qui n'avait de l'aveu même de son sélectionneur pas fait grand chose en plus de cinq ans en équipe nationale, vient d'offrir une victoire capitale aux Lions de l'Atlas, lundi face au Ghana (1-0) lors de leur entrée en lice à la CAN 2021. A la veille de la deuxième journée, vendredi à Yaoundé face aux Comores (17h), Vahid Halilhodzic est revenu sur la métamorphose du dribbleur, et son rôle dans celle-ci.
« Quelques discussions assez costauds »
« C'est un joueur qui a 27-28 ans (28, ndlr). J'ai eu quelques discussions assez costauds pour lui expliquer certaines choses. Je lui ai demandé 'qu'as tu fait en équipe nationale'. La réponse était 'pas grand chose'. Puis, je lui ai demandé 'est-ce qu'on peut changer ?' Aujourd'hui, dans le football moderne, si tu n'as pas de stats tu n'es pas un grand attaquant », a expliqué Halilhodzic, ravi de la maturité nouvelle de l'ancien Lillois. « J'ai remarqué un changement radical. C'est lui qui pousse pour la première fois les autres à travailler. »
Un rôle différent en équipe nationale
Loin du rôle d'électron libre qu'il tient avec Angers, Sofiane Boufal a su se plier à la discipline imposée par Vahid Halilhodzic. « C'est un joueur qui fait la différence avec son dribble. Mais s'il fait ça à 40 mètres du but adverse, cela ne sert pas à grand chose. Je lui ai demandé à ce qu'il montre son talent dans les 16 mètres. 98% des buts qu'on marque sont marqués dans les 16 mètres. Il doit y être ! » Et celui qui est devenu, dixit Vahid, un « leader positif » y était lundi face aux Black Stars. Une prise de responsabilités qui fait du bien, alors que le Maroc déplore les absences conjuguées de Ryan Mmaee, Ayoub El Kaabi et Youssef En-Nesyri.