Patrick Juillard, Media365, publié le vendredi 26 janvier 2024 à 16h15
L'ailier nigérian Moses Simon a chambré son coéquipier camerounais du FC Nantes, Jean-Charles Castelletto, vendredi à la veille du huitième de finale de la CAN 2023 entre les Super Eagles et les Lions Indomptables.
Entre le Nigeria et le Cameroun, le match a déjà commencé à J-1 du huitième de finale qui opposera les deux équipes sur la pelouse du stade Félix Houphouët-Boigny, à Abidjan. Les hostilités ont été lancées ce vendredi par l'attaquant des Super Eagles, Moses Simon (58 sélections, 8 buts).
Appelé à croiser le fer avec son coéquipier du FC Nantes, Jean-Charles Castelletto, titulaire dans la défense du Cameroun, le petit ailier gauche a répondu avec malice à une question sur cet affrontement fratricide. « Oui, nous nous sommes parlé à propos du match. Ce qu'on s'est dit reste évidemment entre nous. Mais il y a un de nous deux qui va rentrer à Nantes, et demain ce sera lui », a lâché celui qui dispute en Côte d'Ivoire sa troisième phase finale de Coupe d'Afrique et a déjà affronté les Lions Indomptables en huitièmes de finale de l'épreuve, lors de l'édition 2019 en Egypte.
« Ils sont meilleurs qu'en 2019, nous aussi »
Au terme d'une partie à rebondissements, la rencontre avait alors tourné à l'avantage de Moses Simon et de ses coéquipiers (3-2). « Je pense qu'ils sont meilleurs qu'en 2019. Mais je trouve que nous aussi. Alors on verra », a poursuivi le joueur de 28 ans. Qu'en sera-t-il ce samedi sur cette pelouse du Félicia qui vit aussi les deux équipes disputer la finale de la CAN 1984 ? Cette année-là, c'est le Cameroun, emmené par le regretté Théophile Abega, qui l'avait emporté (3-1), conquérant ainsi la première de ses cinq étoiles.
« Demain, il y aura huit Coupes d'Afrique sur le terrain au coup d'envoi », a rappelé le sélectionneur du Nigeria, José Peseiro. Le technicien portugais, qui connaît ses classiques, sait que le Cameroun mène par 5 trophées à 3. Cela ne l'empêche pas d'avoir un seul objectif : « gagner ». Il faudra pour cela oublier les fantômes du passé, et imiter les Super Eagles de 2004 et de 2019, qui domptèrent déjà les Lions.