Paul Rouget, Media365 : publié le dimanche 05 mai 2024 à 09h31
Alors que son entraîneur craignait une hémorragie cérébrale, Jeff Reine-Adelaïde, aujourd'hui à Molenbeek, s'est montré rassurant, lui qui était resté inconscient une dizaine de minutes lors d'un match contre Charleroi samedi.
"Plus de peur que de mal". Jeff Reine-Adélaïde va mieux. L'ancien Lyonnais, transféré en septembre dernier en Belgique, au RWD Molenbeek, l'un des autres clubs contrôlés par le patron de l'OL John Textor, s'est écroulé sur la pelouse du stade Edmond Machtens samedi, lors du match des playoffs pour le maintien dans l'élite belge face au Sporting Charleroi. Après avoir pris un ballon dans la tête, le milieu de terrain de 26 ans est resté une dizaine de minutes inconscient au sol, laissant craindre le pire.
Surtout qu'il a ensuite été évacué sur civière et transporté à l'hôpital, et que son entraîneur, Yannick Ferrera, a évoqué en conférence de presse la possibilité d'une hémorragie cérébrale... Une éventualité heureusement vite démentie par l'entourage du joueur. "Jeff va bien. Il n'y a ni hémorragie ni séquelle", a-t-on ainsi appris dans L'Equipe. Et dans la soirée, c'est le joueur lui-même qui a publié un message rassurant sur les réseaux sociaux.
"Merci pour vos messages de soutien"
"Merci pour vos messages de soutien, plus de de peur que de mal", a ainsi écrit Reine-Adélaïde, qui disputait son 27e de la saison toutes compétitions confondues avec le club de la région bruxelloise, et affiche un bilan de trois buts et deux passes décisives. L'ancien international Espoirs, victime de deux graves blessures ces dernières années, a retrouvé le "plaisir" de jouer outre-Quiévrain, comme il l'expliquait en novembre dernier, dans un entretien à la RTBF.
"Molenbeek était une bonne opportunité pour moi. De nature, je suis quelqu'un de très positif et je ne me prends pas la tête : je ne ressasse pas le passé. J'essaie d'aller de l'avant, d'aider mes coéquipiers et surtout de prendre du plaisir. Ce plaisir qui m'a tant manqué ces trois dernières années...", confiait-il ainsi, racontant avoir failli arrêter définitivement après s'être "brisé deux fois les genoux".