Belgique : Reine-Adélaïde a failli arrêter 

Paul Rouget, Media365 : publié le samedi 11 novembre 2023 à 15h44

Aujourd'hui joueur de Molenbeek, autre club de la galaxie Textor, Jeff Reine-Adélaïde remonte la pente après ses deux graves blessures au genou, même si l'ancien Lyonnais reconnaît avoir pensé à arrêter sa carrière.

Il retrouve enfin le plaisir de jouer. Après deux graves blessures, une rupture du ligament croisé antérieur du genou droit en décembre 2019 puis une autre au genou gauche en février, Jeff Reine-Adélaïde a définitivement quitté l'OL cet été, après des prêts à Nice et Troyes, pour rejoindre la Belgique et le RWD Molenbeek, autre club de la galaxie Textor. Un pas en arrière après avoir évolué à Arsenal et à Lyon ?

"J'essaie d'aller de l'avant"

"Oui et non... Oui, parce que c'est vrai que j'ai connu de très grands clubs dans ma carrière. Non, car je dois refaire mes preuves après avoir si peu joué depuis trois ans. Petit à petit, je retrouve mes sensations et la sensibilité de mes genoux : il faut enchaîner les matches dans ma situation et Molenbeek était une bonne opportunité pour moi. De nature, je suis quelqu'un de très positif et je ne me prends pas la tête : je ne ressasse pas le passé. J'essaie d'aller de l'avant, d'aider mes coéquipiers et surtout de prendre du plaisir. Ce plaisir qui m'a tant manqué ces trois dernières années...", explique dans un entretien à la RTBF celui qui compte une passe décisive dans le championnat belge avec l'actuel 11e du classement.

"Je me suis quand même brisé deux fois les genoux"

Aujourd'hui âgé de 25 ans, « JRA », qui reste le joueur le plus cher de l'Olympique Lyonnais (25 millions d'euros en 2019), avoue avoir pensé à mettre un terme à sa carrière. "J'ai traversé une grosse période de doute et comme tout joueur dans cette situation, j'ai pensé arrêter le foot (Il marque un silence). En une seule année, je me suis quand même brisé deux fois les genoux... C'était très dur mentalement, mais j'ai reçu les soutiens nécessaires. Ma famille m'a soutenu, Claudio Caçapa aussi que j'ai bien connu à Lyon et pour lequel j'ai signé ici. J'ai aussi fait appel à un préparateur mental avec qui je faisais de la visualisation. Je suis quelqu'un qui ne s'ouvre pas facilement mais avec lui, j'ai dû parler de mes émotions et ça m'a fait beaucoup de bien." Pourvu que ça dure !

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