Mathieu Warnier, Media365 : publié le samedi 18 mai 2024 à 17h10
Alors que la Nouvelle-Calédonie est secouée par des émeutes, le gouvernement a pris la décision d'annuler l'étape du relais de la flamme olympique dans l'île, prévue le 11 juin prochain.
Le parcours du relais de la flamme olympique s'adapte aux événements. Alors que le Gers est à l'honneur ce samedi, un détour par les départements et territoires d'outre-mer est prévu du 9 au 17 juin prochains, baptisé « Relais des Océans ». Toutefois, une des six étapes au programme de cette tournée exceptionnelle ne pourra pas avoir lieu. Depuis plusieurs jours, des émeutes ont lieu en Nouvelle-Calédonie sur fond de réforme électorale rejetée par une partie de la population, faisant six morts. Alors que le « Caillou » devait accueillir la flamme olympique le 11 juin prochain, une réaction rapide était attendue. Face aux risques que cette situation confuse peut générer, le gouvernement a décidé de prendre les devants. Selon une information de la chaîne BFMTV, le Premier Ministre Gabriel Attal a décidé d'annuler purement et simplement la visite de la flamme olympique en Nouvelle-Calédonie.
Un premier écueil depuis le début du relais
En conséquence, le relais passera directement de la Guyane le 9 juin à l'île de la Réunion le 12 juin. Le « Relais des Océans » se poursuivra en Polynésie Française le 13 juin quand la Guadeloupe accueillera le Maxi Banque Populaire XI d'Armel Le Cléac'h le 15 juin, préalable à un crochet par la Martinique le 17 juin en conclusion de cette parenthèse loin du territoire métropolitain. En effet, dès le lendemain, c'est depuis Nice que le relais doit reprendre la route pour se conclure à Paris le 26 juillet prochain à l'occasion de la Cérémonie d'Ouverture de Paris 2024. L'annulation de l'étape calédonienne du relais de la flamme est le premier problème d'envergure depuis l'arrivée du Belem dans le Vieux Port de Marseille. En effet, selon les déclarations récentes du Ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin, les autorités ont déjà déjoué pas moins de 23 actions visant à perturber l'événement d'une manière ou d'une autre.