Affaire Pogba : Mathias Pogba remis en liberté

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Axel Allag, Media365, publié le vendredi 23 décembre 2022 à 16h15

En détention provisoire depuis le 17 septembre dernier dans l'affaire d'extorsion contre son frère Paul Pogba, comme quatre autres suspects, Mathias Pogba a vu sa demande de remise en liberté être acceptée, ce vendredi, selon des informations du Parisien.

La seconde aura été la bonne pour Mathias Pogba. Le 29 septembre dernier, le frère ainé de Paul Pogba avait vu sa demande de mise en liberté être refusée par les juges d'instruction en charge de l'affaire d'extorsion en bande organisée dont se dit victime le milieu de terrain des Bleus. Ce vendredi 23 décembre, selon des informations dévoilées par Le Parisien, Mathias Pogba a donc pu quitter la maison d'arrêt de Villepinte (Seine-Saint-Denis). Cette sortie de prison s'accompagne d'un placement sous contrôle judiciaire "avec notamment pour interdiction d'entrer en contact avec sa mère et son frère Paul ainsi que les protagonistes du dossier", d'après Le Parisien. Par ailleurs, Mathias Pogba n'est pas autorisé à quitter le territoire ni à utiliser les réseaux sociaux.

Dans cette affaire, Mathias Pogba et quatre autre personnes - toujours en détention - sont soupçonnés d'avoir exercé une pression sur Paul Pogba en lui réclamant une somme d'argent très importante (13 millions d'euros). Dans la nuit du 19 au 20 mars 2022, l'international tricolore a même été séquestré et piégé selon ses propos par des amis d'enfance et deux hommes encagoulés armés de fusil d'assaut dans un appartement parisien. Mathias avait un alibi concernant la séquestration car il était présent à la soirée de son association Golden Score au moment des faits. Il a reconnu devant les enquêteurs être à l'initiative de la vidéo qui a révélé cette affaire, deux mois avant le Mondial au Qatar. Le 14 juillet dernier, Mathias était bien présent au centre d'entraînement de la Juventus Turin tandis que plusieurs individus auraient demandé à rencontrer Paul Pogba, sans succès. La justice estimerait, elle, que la diffusion de la vidéo "était un moyen de pression pour pousser son frère à payer", indique Le Parisien.

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